Espagne. Parti Vox : vers une surprise en Catalogne ?

 

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Vox, le surgeon inattendu de la vieille droite espagnole, a connu récemment un succès spectaculaire au parlement andalou en décrochant douze sièges et contribuant ainsi à renverser la gauche au pouvoir depuis trente-six ans, plus longtemps que n’a duré le régime de Franco. Après cet essai transformé, les dirigeants de Vox ambitionnent de renouveler leur […]

 

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2 commentaires

  1. Posté par miranda le

    LE PEUPLE CATALAN comprend qu’une cause régionale pourrait être exploitée à ses dépens.

    ILs ont peut-être compris que la Caste Mondialiste “s’abreuve à toutes les causes” y compris les causes régionalistes, non pas pour “libérer” ces régions, mais s’en servir comme instruments de destructuration et de destabilisation de destruction des nations.

    Ils ont peut-être compris que BRUXELLES était avant tout l’instrument de cette caste mondialiste, caste qui n’est pas au service de la prospérité de l’Europe, mais plutôt d’une EUROPE à affaiblir, qui ne soit pas une concurrente, juste une “faible partenaire” dont ils maintiendront quand-même la tête hors de l’eau.

    UN JUSTE RAPPEL par unt résumé de la situation exposé dans le livre de Pierre Hillard “décomposition des nations européennes”:
    extrait du résumé :
    « La deuxième moitié du XXe siècle aura été fondée sur un paradoxe. Des générations d’hommes politiques ont parlé de la » construction européenne » mais il semble s’agir d’un objectif qui, comme l’horizon, s’éloigne au fur et à mesure que l’on avance.

    En fait, avec les années qui passent, on assiste à la déconstruction, à la destruction des nations, sans que rien ne vienne les remplacer. Et l’on peut même se demander, hypothèse encore plus terrible, mais vraisemblable, si » faire l’Europe » ne consiste pas, en fait, à détruire les nations. L’historien allemand Rudolf von Thadden l’avait dit sans prendre de gants : » Pour faire l’Europe, il faut défaire un peu la France « .

    La construction européenne fut fondée, dès l’origine, sur l’idée d’une renonciation à l’exercice de la souveraineté, sous prétexte que certains pays européens, l’Allemagne, en particulier, avait cédé, entre 1914 et 1945, au vertige de la puissance.

    On avait libéré les nations mais pour, aussitôt, les démanteler à nouveau. Confondant la puissance et la souveraineté, on s’imaginait que l’équilibre des puissances passait désormais par l’abolition des souverainetés.

    Comme le montre Pierre Hillard, jeune et brillant connaisseur de l’Allemagne et des affaires européennes, on a, par cette politique de gribouille, permis à des forces fascistes et impériales de revenir sur le devant de la scène. Son nouvel ouvrage est l’occasion, pour lui, d’élargir le champ de son enquête :
    – derrière le morcellement territorial des États, on ne retrouve pas seulement des organisations héritières du national-socialisme et des mouvements ethno-racistes, largement décrits dans son Enquête “sur le plan allemand qui va bouleverser l’Europe” :

    – on recense, en fait, de multiples courants qui, de la droite à la gauche, militent pour la destruction des nations et, quelquefois consciemment, font le jeu de la mondialisation économique et politique, qui est, en fait, le produit du basculement des États-Unis d’Amérique dans l’impérialisme, comme l’avouent ouvertement les idéologues du gouvernement Bush.

    Pierre Hillard montre comment l’atlantisme, qui n’avait plus de raison d’être après la fin de la guerre froide, est devenu l’instrument de ce « mondialisme » que prônait, dès son élection à la présidence de la République, le père de l’Europe actuelle, Valéry Giscard d’Estaing.

    Chercheur scrupuleux, Pierre Hillard reconstitue un certain nombre de réseaux et identifie les fondations qui, en Europe et aux États-Unis, s’emploient à saper les principes mêmes de la souveraineté des États, au nom des droits des minorités et au service du capitalisme prédateur qui caractérise notre époque, toutes ces tendances faisant le jeu de l’hégémonie américaine.

    Une hégémonie que Zbigniew Brzezinski décrivait, en 1997, dans un cadre spenglerien : la vocation américaine est désormais de contrôler l’Eurasie, pour réaliser l’empire occidental.

    C’est la logique mortifère d’une Europe carolingienne à la fois impuissante diplomatiquement et ravagée par les désordres économiques qu’engendre l’ordre américain pour détruire la seule Europe possible, celle des souverainetés pleinement exercées par des États nationaux, coexistant dans la paix et la prospérité.

    L’auteur de ce livre s’affirme de plus en plus, en effet, comme un observateur très précieux de la politique internationale. La clarté et la précision de ses analyses sont le meilleur antidote aux tours de passe-passe idéologiques dont se servent les manipulateurs de la démocratie. » (fin de l’extrait de résumé)

    LIVRE INDISPENSABLE comme beaucoup d’autres, celui de Michel Geoffroy : la super classe mondiale contre les peuples, Mr Plaquevent : SOROS etc..etc….

    Nous serons tous responsables de NOTRE PROCHAIN VOTE.

  2. Posté par Vautrin le

    Intéressant. Vox utilise intelligemment la hargne meurtrière des gauchistes pour se faire connaître. Le fait est que nos Gilets Jaunes ont obtenu une “couverture médiatique” non seulement par leur action, mais aussi par l’acharnement haineux du gouvernement. Cela dit, ce sont de drôles de “démocraties” lorsqu’il faut être victime de la violence de ses adversaires pour se faire connaître.
    Quoi qu’il en soit, je me réjouis de la résurgence d’un parti “nationaliste” en Espagne. Vox pourrait barrer la route espagnole des invasions, après l’Italie.¡Arriba España!

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