Un jeune homme d'origine turque ayant vécu à Arbon (TG) a été condamné à la pendaison en Irak pour avoir fabriqué des bombes pour le compte de l'Etat islamique.
Par Pascal Schmuck
Un jeune homme, dont le nom de guerre est Abu Aisha, attend désormais son exécution dans la prison de haute sécurité de Bagdad en Irak. Ce Turc ayant grandi dans le Sarganserland et à Arbon dans le canton de Thurgovie risque désormais la corde, révèle le Tages-Anzeiger dans son édition du 4 janvier 2019.
Abu Aisha a été condamné à mort pour avoir fabriqué des bombes pour le groupe l'Etat islamique (EI). Il a été capturé lorsque les troupes irakiennes ont repris la région de Tall Afar dans le nord du pays. Il y vivait depuis longtemps, étant connu comme «le Suisse». Il a été reconnu et dénoncé lorsqu'il a cherché à fuir en direction de la Syrie […].
Abu Aisha vivait en Suisse au bénéfice d'un permis C. Il a rejoint la Syrie et l'EI en octobre 2014. Il a épousé une Irakienne et a eu une petite fille. […]
Lors de son procès à Bagdad, il affirme avoir rencontré en 2013 une connaissance fréquentant une mosquée à Rorschach. Il […] pourrait s'agir d'un autre djihadiste […] d'origine turque Alperen A. […]
[Ce dernier] a organisé à plusieurs reprises des envois d'ambulances usagées en Syrie en compagnie de l'ancien champion du monde de boxe thaïe Valdet Gashi [nom albanais – ndlr] qui avait rejoint l’Etat islamique où il a trouvé la mort.
Il travaillait dans une fabrique de bombes
[…] [Abu Aisha] vivait de l'aide sociale après avoir fini l'école et n'a pas commencé d'apprentissage, si ce n'est un stage en électrotechnique.
C'est un Somalien fréquentant la mosquée de Rorschach qui l'a convaincu de rejoindre l'Etat islamique après lui avoir vanté les succès des djihadistes en Irak et en Syrie. Il s'est entretenu à plusieurs reprises avec cet homme sur les moyens de soutenir les islamistes.
Dès son arrivée en Syrie en octobre 2014, Abu Aisha reçoit un entraînement militaire et théologique […]. Il a ensuite travaillé durant neuf mois à fabriquer des bombes à Tall Afar, mettant à profit ses connaissances en électrotechnique pour fabriquer les détonateurs de bombes dans des voitures piégées.
Source : Le Matin – 4.01.2019
Bien le bonjour aux 72 vierges .
Bon, ben, ça c’est fait. On ne va pas pleurer.
… Le savoir suisse et l’argent suisse, puisqu’il vivait de l’aide sociale suisse…
Le savoir suisse au service du terrorisme… Voilà où nous mène notre belle générosité aveugle.
Encore un qui vivait de l’aide sociale en ayant jamais travaillé !
C’est vraiment open bar en Suisse pour les parasites !