Une décision très ambiguë de la CEDH autorise, sous certaines conditions, l'application de la loi islamique en Grèce.
On avait oublié qu'un Etat membre de l'Union européenne appliquait chez lui la charia. C'était un héritage ; une affaire de succession vient de nous le rappeler. L'héritage date du démantèlement de l'Empire ottoman à la suite de la Grande Guerre. Ainsi, la Thrace fut attribuée à la Grèce, à travers deux traités, Sèvres en 1920, Lausanne en 1923. Ce dernier prévoyait que les habitants de la Thrace, musulmans à plus de 80 %, pourraient continuer à faire valoir leurs usages pour les mariages, divorces et successions. Ces usages, c'était la loi coranique. Ainsi, quand Kemal Atatürk abrogeait la charia en Turquie, les Grecs la conservaient en Thrace! Or rien ne changea lors de l'adhésion de la Grèce à l'UE […]
Jusqu'à ce que le décès d'un Grec musulman de Thrace, en 2010, ne révèle cette affaire. L'homme, Molla Sali, laisse une veuve, à qui il lègue la totalité de son patrimoine, par testament notarié, conformément au droit grec - mais pas à la loi musulmane! Les sœurs du défunt réclament aussitôt au tribunal la part que la charia leur attribue. […] En décembre 2015, le juge d'appel leur donne raison […] ! Pendant ce temps, Mme Molla Sali a déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme afin de conserver son héritage. […] Et celle-ci rend son arrêt le 19 décembre 2018: la décision du juge d'appel grec viole l'article 14 de la convention européenne des droits de l'homme pour n'avoir pas respecté la volonté du défunt, tout en étant discriminatoire. Mais les attendus réservent des surprises, que relève le juriste Gregor Puppinck dans un commentaire publié par Figarovox, le 27 décembre. En effet, la Cour ne condamne pas la charia comme contraire au droit européen, elle dit seulement que «le recours aux muftis, en matière de mariages, divorces, héritages, n'est possible qu'en cas d'accord de tous les intéressés». La porte fermée s'ouvre ainsi aux minorités musulmanes qui voudront faire valoir «la loi sacrée» dès lors qu'il y aura accord entre parties… Elles vont s'y engouffrer!
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MAIS OUI, MAIS OUI,
ON glisse, On glisse dangereusement vers ce qui mènera au séparatisme (intérieur) dans beaucoup de pays d’Europe.
Si l’EUROPE voulait nous démembrer, elle ne pouvait pas faire mieux. Mettre “le vert” dans le fruit.
VIVEMENT QUE L’ON SORTE DE CETTE EUROPE MORTIFERE.
Et dire qu’il y en a qui ont peur du FREXIT. Au contraire, la France partant de l’UE, celle-ci va s’effondrer et on retrouvera l’EUROPE que nous connaissions et qui savait avoir des échanges et commercer tranquillement. On ne se portait pas plus mal.