En Irlande, le projet de loi visant à légaliser l’avortement – à savoir le meurtre des tout-petits – a été adopté. C’est bien sûr, quand on aime l’Irlande passionnément, un crève-cœur. Quant à être pourri, s’est dit l’actuel gouvernement irlandais, autant l’être autant que les autres en autorisant l’IVG sans conditions jusqu’à 12 semaines de grossesse. Comme en France. Il y a pire ? Oui. La Grande-Bretagne où le permis de tuer est de 24 semaines.
Le ministre irlandais de la Santé (sic), Simon Harris, ne cache pas sa joie. Ni la sienne le Premier ministre, Leo Varadkar (déserteur du chemin des dames, il devrait plutôt mettre la pédale douce sur ce sujet).
Dans une Irlande où le catholicisme reste très présent, ce « tournant historique » qui, à terme, peut se révéler aussi nuisible que l’invasion anglo-normande à la fin du XIIe siècle, ne passe pas. Des partis, qui ont fait campagne pour la légalisation de l’avortement, ne sont pas loin d’imploser.
Par exemple, le Sinn Féin, institution du paysage politique irlandais s’il en est. Il y a quelques semaines déjà, un de ses députés, la très combative Carol Nolan, a claqué la porte. C’est maintenant au tour de Peadar Toibin, membre du parti depuis vingt et un ans.
Suspendu pour avoir, comme Carol Nolan et quelques autres, affiché son opposition à l’avortement, il a démissionné. Pour créer un nouveau parti en recrutant tous ceux qui ont voté contre l’institutionnalisation du massacre des innocents. Avec un allié de poids : un des frères de Martin McGuiness, leader historique du Sinn Féin. Ce nouveau parti républicain pro-vie devrait être en ordre de bataille pour les élections locales dans les 32 comtés irlandais (au nord et au sud) l’année prochaine.
Breizh. Info rappelait récemment : « Tandis que le Fianna fail et le Fine Gael avaient laissé les députés de leurs partis libres de leur vote (et de leurs déclarations) sur l’avortement, ce n’est pas le cas du Sinn Féin qui avait décidé que l’ensemble des députés devaient suivre la ligne générale du parti, qui s’était finalement tourné vers un soutien de l’assouplissement de la Constitution irlandaise et donc la libéralisation de l’avortement. »
Simon Harris, déjà cité, a déclaré qu’il voulait que toutes les femmes d’Ulster (Irlande dite « du Nord ») puissent venir avorter en République d’Irlande (l’Ulster n’autorisant pas l’avortement), poussant la perversion jusqu’à préciser : « Les femmes d’Irlande du Nord peuvent déjà accéder aux soins de santé en Irlande dans toute une série de domaines, il est approprié et important qu’elles puissent accéder aux services (sic) d’avortement plutôt que de voyager en train ou en bateau jusqu’en Grande-Bretagne. »
On sait combien l’unité de l’Irlande, A Nation Once Again, nous est chère. Mais si c’est pour pervertir ce qui reste sain en Ulster, est-ce vraiment souhaitable ? Ce n’est pas pour qu’on tue les petits Irlandais dans le ventre de leurs mamans que se sont battus et que sont morts Michael Collins, Padraic Pearse, Tom Cmarke, James Connolly et les autres…
Photo : Peadar Toibin : contre la culture de mort, Friotaiocht !
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Extrait de: Source et auteur
QUEL MONDE ETRANGE.
Il y a toujours un moment où des sociétés peuvent s’éteindre, par manque de renouvellement des générations. C’est en responsabilisant les jeunes, en leur faisant comprendre que leurs enfants sont précieux pour la survie d’une société, qu’ils accepteront de se dévouer pour sa continuité, EN LES AIDANT par LE DIALOGUE, la BIENVEILLANCE et en les soutenant économiquement aussi.
Mais il faudrait aussi que nos sociétés éduquent mieux les enfants à “la responsabilité” au lieu d’en faire ce qu’ils sont aujourd’hui, des chercheurs de plaisirs en tous domaines. Devenir parent cela s’apprend très tôt, notamment dans les sociétés traditionnelles. Eduquer nos enfants à l’exercice parental devrait se faire dès l’âge de 14-15 ans. Ainsi ce rôle ne lui paraîtra pas insurmontable parce que l’apprentissage l’aura aidé à la compréhension de ce qu’est un enfant.
Alors, il n’y aura plus besoin de parti “anti-avortement”.
(mais nos sociétés, en Europe, ne se révoltent pas quand il s’agit d’apprendre aux enfants très jeunes “les diverses pratiques sexuelles – programme d’encouragement à la consommation sexuelle et surtout projet d’abêtissement intellectuel des masses)