Emmanuel Macron pourrait être remplacé par un général de l’armée française si les tensions entre le président et les « gilets jaunes » ne s’apaisent pas, selon l’ancien député européen Daniel Cohn-Bendit.
(Première vidéo : bref extrait de l’interview de Cohn-Bendit. Interview complète ici.)
Sur Euronews, l’ancien eurodéputé vert a affirmé que les partis de droite français seraient les véritables gagnants des émeutes de Paris, alors que Macron fait face à des appels à la démission. A son avis, ces manifestations violentes auront des répercussions sur les élections de mai 2019 au Parlement européen et y faciliteront la victoire de l’extrême droite.
« L’histoire nous a montré qu’une telle crise, une crise sociale… c’était la même chose en Allemagne dans les années 30, c’était une grande crise et il y avait beaucoup de chômage, et les communistes pensaient que cela irait vers la gauche, vers le socialisme. Il n’en a rien été.
Jamais, jamais, jamais, de telles crises sociales ne vont vers la gauche. Elles vont toujours vers la droite.
Et regardez, quelle a été la première proposition politique de nombreux porte-parole du mouvement ?
Ils demandent que le général Pierre de Villiers devienne président. Ils veulent un général au sommet du pays.
C’est une proposition de gauche, ça ? »
Les groupes de gauche au Parlement français tentent également de faire de la situation une occasion de renverser le président et discutent d’une motion de censure :
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a tweeté : « Nous avons décidé de travailler ensemble au dépôt d'une motion de censure lundi prochain. Pendant les jours qui viennent, nous chercherons à élargir le périmètre des signataires. Il faut montrer que d'autres voies sont possibles. »
(Deuxième vidéo : un attroupement de policiers anti-émeutes tabassent un manifestant.)
Les premières manifestations des « gilets jaunes » (du nom de ces gilets de haute visibilité que tous les automobilistes doivent avoir dans leur véhicule) ont été organisées pour contester les hausses prévues des taxes sur les carburants, mais sont devenues depuis lors un mouvement de protestation plus large contre M. Macron, accusé de fermer les yeux sur le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter.
La révolte des « gilets jaunes » a pris M. Macron au dépourvu lorsqu’elle a éclaté le 17 novembre.
Quatre personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées lors de ces rassemblements, qui, selon les sondages, continuent d’être appuyées par deux tiers des Français.
Mardi, le gouvernement centriste a cédé et annoncé une suspension pour six mois de la hausse des taxe. [N.d.t. : entre-temps, l’augmentation a été annulée.]
« Trop peu, trop tard », répondent cependant les gilets jaunes, dont la colère se concentre de plus en plus sur Macron.
« Les Français ne veulent pas des miettes, ils veulent la baguette au complet », a déclaré à l’AFP Benjamin Cauchy, l’un des organisateurs du mouvement, tout en saluant ce qu’il appelle « une première étape » vers une « nouvelle répartition des richesses en France ».
Source et vidéos : Daily Express
Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch
Mais on l’attend. Parce que ces hommes là sont encore porteurs de VALEURS. Et plus encore Le Général DE VILLIERS. On l’attend pour une transition. Il aura sûrement le bon goût de proposer le retour au vote et à la démocratie. Et s’il se présente pour la présidentielle, TANT MIEUX.
tout cet éditorial est un mélange de visions : Cohn Bendit était et est quelqu’un de gauche , il a plus détruit dans sa vie que réellement bâti !durant la guerre de 40 les NAZIS étaient de Nazional Sozialisten : ils n’étaient pas de droite et si Cohn Bendit n’avait pas été juif il aurait été un Nazi de la première heure celle entre 35 et 40 !
Un général. ! Et alors ou est le problème.