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Pour en finir avec l'accusation de "populisme"

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Michel Garroté  --  Les partis populaires ("populistes"), souverainistes et patriotiques d'un certain nombre de pays européens sont de plus en plus incontournables et ils bousculent le discours - pour l'instant dominant - des partis classiques de l'establishment politico-médiatique installé (des partis populaires, souverainistes et patriotiques accusés de "populisme" par les médiocres écrivassiers des castes médiatiques et politicardes).

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Principaux points communs aux partis "populistes"

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Les principaux points communs à ces partis souverainistes, populaires et patriotiques sont : 1- le refus de la migration musulmane massive ; 2- l'opposition aux institutions européennes (qui ne proposent aucune réforme des Etats et de l'UE), institutions européennes jugées - à juste titre - autoritaires et liberticides ; 3- le soutien au conservatisme éthique (avec notamment leur opposition au pape François, progressiste, islamophile et ultra-immigrationniste) ; 4- et, pour la plupart d'entre eux, un grand respect pour le président russe Vladimir Poutine.

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Ces partis souverainistes, populaires et patriotiques sont de plus en plus soutenus par le peuple car ils condamnent fermement le fait que des centaines d'Européennes et d'Européens soient volés, violés et tués par des étrangers musulmans, des clandestins musulmans et des migrants musulmans ; tout ça sans provoquer d’indignation médiatique et sans provoquer de mobilisation chez les personnalités politiques. Bref, en résumé et en conclusion, le "populisme" est devenu la seule alternative face aux puissants du moment (puissants certes, mais puissants sur le déclin).

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Le cas spécifique de la France

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Il y a peu, on apprenait que Marion Maréchal imagine une union des différentes droites autour du conservatisme : « Ce que je trouve intéressant dans le terme ‘conservateur’, c’est que le conservatisme ce n’est pas tant un programme politique, une doctrine". Le conservatisme, c'est "une forme de disposition de l’esprit à souhaiter conserver des choses qui nous apparaissent justes, belles. C’est une opposition à l’état d’esprit progressiste qui, lui, relève plus de l’idéologie et de la doctrine », toujours selon Marion Maréchal.

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En réalité, il y a de la place, en France aussi, pour un mouvement politique "populiste", à la fois libéral (au sens "économie libre de marché") et conservateur, qui rassemblerait, primo, « l’aile droite » de LR ; secundo, les électeurs qui se sentent perdus, car ils se situent, certes, « à droite » de LR, mais, néanmoins, « à gauche » du Rassemblement National ; et tertio, les électeurs de « l’aile gauche » du Rassemblement National.

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Pour reprendre le sujet en termes moins politiciens, il y a de la place, en France, pour un mouvement politique, à la fois populaire, libéral et conservateur, qui rassemblerait les femmes et les hommes qui sont, vraiment et réellement, de droite, mais sans être extrémistes de droite. Il est clair qu’aux yeux de la gauche française, un mouvement de droite à la fois populaire, libéral et conservateur, passera automatiquement pour « populiste », « xénophobe » et "islamophobe". Dernier point : le peuple français, depuis quelques semaines, a choisi d'exprimer son exaspération par le biais des Gilets Jaunes. De ce fait, vouloir rassembler, dans un nouveau parti politique, les femmes et les hommes qui sont, vraiment et réellement, de droite, cette volonté semble caduque, le peuple ayant préféré s'exprimer par le biais de la rue.

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Les "populistes" et "l'islamophobie"

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Selon l’idéologie islamophile à la mode (idéologie islamophile qui juge et condamne l’islamophobie), l’islam aiderait, soi-disant, l’Occident, à redéfinir son identité ; à pratiquer le dialogue des cultures et le "vivre ensemble". A cet égard, l’idéologie islamophile reproche, à l’Occident, d’avoir une identité judéo-chrétienne monolithique.

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Et dans ce cadre, l’islam apporterait, paraît-il, quelque chose de nouveau. L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à redéfinir leur relation avec les autres. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à lutter contre le racisme ; contre la discrimination ; contre le regard porté sur les musulmans. Un regard colonial, nous  dit l’idéologie islamophile, un regard colonial influencé par l’histoire de l’Occident face à l’islam.

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L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à transcender l’ère coloniale et les croisades. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à devenir multiculturels. Et l’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à faire de la lutte contre la discrimination, une priorité. Voilà résumée, en quelques lignes, l’idéologie islamophile. Car c’est bien ainsi, qu’est formulée, l’idéologie islamophile, par les journalistes, les historiens, les sociologues, les enseignants, les chercheurs, les faiseurs d’opinion et les politiciens.

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Et l’idéologie islamophile, non seulement se construit sur du sable mouvant ; mais en plus, elle ne peut souffrir quelque débat que ce soit. Quiconque n’adhère pas à l’idéologie islamophile ne peut qu’être islamophobe. Et quiconque est islamophobe ne peut qu’être raciste et fasciste. On le voit ici, le niveau du débat, est à peu près aussi lamentable, que l’était, pendant la Guerre froide, le débat sur le communisme (en France notamment).

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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 4.12.2018

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