La co-organisatrice de la manifestation à Berlin, Theresa Hartmann est interviewée.
Mme Hartmann, comment avez-vous vécu samedi dernier?
Samedi nous a complètement bouleversés, il y avait 242 000 personnes dans la rue, beaucoup plus que prévu. Je crois que nous avons donné un témoignage important contre le racisme et l’exclusion, ainsi que contre les réductions progressives de l'aide sociale.
Selon vous, quelle est la raison pour laquelle tant de gens sont venus? Y a-t-il un grand désir de solidarité?
De nombreux habitants de Hambourg et de Munich sont également descendus dans la rue, ce qui a été le point culminant: les gens commencent à se rendre compte qu'ils doivent faire quelque chose pour que quelque chose change, car le statu quo est insoutenable.
Qu'est-ce qui est insupportable?
Le droit à la santé, au logement, à la migration et au droit d'asile, aux soins, toutes les questions sociales sont traitées dans le prolongement de la question migratoire.
Il y a eu des critiques parce qu'aucun drapeau allemand ni européen n'était autorisé.
Il n'y a eu aucune interdiction de drapeaux lors de notre manifestation. Ceci nous l'avons dit. Mais nous avons également dit que le drapeau allemand ne devrait pas être le symbole de notre manifestation. Autant que ce soit le drapeau arc-en-ciel du Queer Block, les drapeaux syndicaux, ou "Refugees Welcome". Nous ne voulions pas du drapeau allemand.
Est-ce que ce n'est pas intolérant?
Je ne pense pas que ce soit intolérant. Cela a simplement quelque chose à voir avec le fait que ce drapeau est incroyablement connoté par la droite et que nous ne voulions pas défendre la fierté nationale, mais d'autres sujets, les problèmes sociaux. Le drapeau n'était pas interdit, mais il n'était pas non plus désiré.
(...)
Tagesspiegel.de / Tagesschau.de
Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
@Bussy – Vous avez probablement entièrement raison, car cette Theresa Hartmann est à la fois co-organisatrice et porte-parole de cette manifestation.
242’000 participants….les cars et autres frais payés par Soros ?
Un jour il faudra vraiment demander l’avis de ceux qui financent tout ce cirque, c’est-à-dire les bosseurs et contribuables allemands !
D’ailleurs, je parie que cette Madame Hartmann travaille dans l’industrie de l’asile, elle est certainement juste en train de développer ses affaires et chercher à créer des postes pour ses enfants et petits amis !