Après que sa dernière exposition a été annulée sous la pression des menaces d’agressions, la maison d’édition du dessinateur révèle un projet déjoué contre lui, en avril 2017.
C’était sans doute l’ultime goutte d’eau, celle qui fit déborder le vase. Comme nous vous le rapportions il y a quelques jours, la dernière exposition de Marsault, qui devait se tenir du 13 au 22 septembre à Paris, a été annulée par le galeriste censé l’accueillir. Pas par conviction, mais par peur des représailles. Un affront de plus à la liberté d’expression, qui a poussé la maison d’édition du dessinateur, Ring, à révéler un projet d’agression fomenté contre l’artiste l’année dernière.
« Détruire les mains de Marsault à la masse »
Le 8 avril dernier, révèle l’éditeur sur Facebook, Marsault participe à une séance de dédicaces à Nantes. Ce jour-là, « des antifas [ont] le projet bien réel d’intercepter » le dessinateur à son arrivée à la librairie, ou d’y entrer « en force et en nombre, de le maîtriser de lui trancher les mains pour qu’il ne puisse plus jamais dessiner », affirme Ring. Et d’ajouter : « Si cette boucherie échouait, le plan B était de détruire les mains de Marsault à la masse ».
Ce projet, toujours d’après la même source, a été révélé par l’appel anonyme d’un antifa ayant refusé d’y participer. Les forces de l’ordre auraient également confirmé l’information à la maison d’édition. C’est d’ailleurs ce qui justifiera « la présence massive de CRS » ce 8 avril 2017 « et de douze agents en civil dans la librairie lors de la dédicace ».
Ring contre-attaque
Dans la suite de cette publication sur Facebook, Ring rejette en bloc les pires accusations adressées à Marsault. Et prévient ses détracteurs : « Ce communiqué est notre dernière publication sur ces charognards qui agissent sur Internet. À partir de cette minute précise, toutes menaces sur les réseaux sociaux ou en ligne en général, diffamation grave ou appel à l’action ou apparenté, feront l’objet d’une plainte pénale immédiate par nos avocats, mandatés pour agir à l’opportunité, sans compter les procédures judiciaires en cours depuis ce matin, et cela sans la moindre communication publique ».
Source : Valeursactuelles
Depuis le temps que j’écris que ces ordures d’ “antifas” sont de vrais nazis… En voilà une belle illustration. Souvenons-nous des éructations de feu Méric parlant de ses adversaires : “ces gens-là ne méritent pas de vivre”. Je verrais assez bien un stage pour las “antifas”…dans des asiles psychiatriques.