Les Suisses seraient parmi les Européens qui dépensent le moins pour se nourrir

Cenator: "Nourriture: les Suisses parmi les plus économes en Europe", titre d'un article publié le 29 août dans 24heures et la TdG

Voilà comment la gauche manipule le peuple avant les votations!

Subitement, les « statistiques européennes » sortent du chapeau des magiciens gauchistes qui veulent faire passer les initiatives prônant l’hyper-réglementation de la production alimentaire et, du même coup, le renchérissement des aliments.

Ce genre de statistiques est totalement bidouillé pour justifier le point de vue souhaité, à savoir, faire passer les initiatives en question.

Les deux initiatives sont irréalistes et délirantes... sauf pour les bobos qui les ont conçues. Elles génèrent des bureaucraties supplémentaires, et jamais suffisantes, des usines à gaz dont les coûts vont écraser la classe moyenne avec des impôts et des taxes toujours croissants.

La comparaison des coûts en Suisse avec ceux correspondants à l'étranger sont parlants par eux-mêmes. Les frontaliers, qui ne dépensent guère en Suisse, multiplient leurs salaires en termes de pouvoir d'achat en vivant en France. Après quelques années de travail en Suisse, nombreux sont ceux qui s’achètent des biens immobiliers, roulent en voitures coûteuses et s'offrent des "plaisirs" hors de portée de la classe moyenne en Suisse (pour ne rien dire des nuisances causées en termes de routes surchargées et autres pressions sur les salaires). Et, le comble, ces frontaliers sont convaincus que les Suisses sont quatre fois plus riches qu'eux.

Il est incongru de sortir l’alimentation de son contexte et il est incongru de vouloir comparer quelque chose que ce soit hors du contexte global.

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Nourriture: les Suisses sont parmi les Européens qui dépensent le moins pour se nourrir en Europe

Les Helvètes ne consacrent que 6,3% de leur budget à l'alimentation. Ils craignent malgré tout un renchérissement.

Par Lise Bailat et Lucie Monnat

La crainte d’une hausse des prix des aliments: c’est l’argument principal qui menace les deux initiatives alimentaires en votation le 23 septembre prochain. Selon le dernier sondage Tamedia, 55% des personnes opposées à l’initiative «Fair-Food» estiment que le texte risque d’augmenter les prix de l’alimentaire en Suisse et d’encourager le tourisme d’achat (lire ci-dessous). C’est aussi le deuxième argument le plus cité par les opposants à l’initiative «pour la souveraineté alimentaire».

Pourtant, l’alimentation représente une part toujours plus petite des dépenses des ménages. Les Suisses n’y consacrent plus que 6,3% de leur budget, selon les derniers chiffres (2015) de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Le gros des dépenses est dédié à la consommation de biens et services (53,3%), au logement et à l’énergie (14,7%), et aux transports (7,6%). L’alimentation et les boissons non alcoolisées arrivent juste avant les dépenses pour les loisirs (5,6%).

Cette évolution s’observe depuis des décennies. Alors que l’alimentation représentait 50% du budget des ouvriers (40% de celui des employés) au début du XXe siècle, la part était déjà réduite à moins d’un tiers après la Seconde Guerre mondiale, puis à 11% au début des années 2000. Bien que la Suisse soit particulièrement concernée, cette tendance s’observe dans tous les pays industrialisés.

L’Institut national français de la statistique et des études économiques (Insee) propose plusieurs pistes d’explications, notamment liées à l’amélioration du pouvoir d’achat au fil des décennies. Non seulement la part consacrée à l’alimentation décroît lorsque le revenu augmente, mais nos habitudes alimentaires se sont modifiées. [...]

source et article complet:

Un commentaire

  1. Posté par aldo le

    Vous pouvez constater combien la nourriture est chère, non pas à cause de l’agriculture subventionnée, mais à cause des mafias qui tirent sur le différentiel de prix avec l’étranger et la Suisse pour empocher la différence. Mafias ? C’est pourtant bien simple, les circuits sont monopolistiques et la preuve et là: Les fausses actions des grands magasins sont se recoupent avec les contenus des plats du jour d’une semaine des restaurants. ARRIVER A CE RESULTAT DEMONTRE QU’IL Y A UN SEUL GROS TUYAU POUR LA BOUFFE AVEC UN GUIGNOL QUI TIRE TOUTES LES FICELLES.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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