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Michel Garroté -- Je note que des journalistes – généralement libertaires à l’excès et pas du tout préoccupés par la pédocriminalité – manifestent, à propos de la pédocriminalité ecclésiastique, un attachement indéfectible aux lois morales en matière de sexualité. L’on voudra bien me pardonner de ne porter aucun crédit à cette bigoterie médiatique aussi surprenante qu’inattendue. Car rien qu’aux USA, il y a quelque 39 millions d’enfants victimes d’abus sexuels. Quarante à soixante pour cent de ces enfants ont été violés par des membres de la famille, y compris les beaux-pères et les petits amis de la mère vivant au domicile.
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Et ne parlons pas de tous les autres laïcs, ministres et cinéastes par exemple, qui se partagent le solde de ce raz de marée pédocriminel, y compris dans des bordels de luxe que la loi, curieusement, ne parvient pas à clore. J’aimerais ajouter que la caste des journaleux a consacré plus d’émotion à vilipender les prêtres pédocriminels qu’à témoigner sa compassion envers les victimes de cette pédocriminalité ecclésiastique. C’est peu dire que les larmes médiatiques ne furent guère convaincantes. Ces larmes furent d’autant moins convaincantes qu’elles visaient essentiellement à exiger le mariage des prêtres et à exiger la démission de Benoît XVI.
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Créer une instance indépendante :
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A propos des prêtres pédocriminels, l'abbé Christian Vénard - interrogé par Boulevard Voltaire sur le scandale des abus sexuels et de la réponse apportée par l'autorité ecclésiale - déclare notamment (extraits adaptés) : Deux éléments semblent de nature à être mis en œuvre rapidement. Tout d’abord, que le pape crée une instance indépendante chargée de juger les évêques et les supérieurs religieux, dotée de grands pouvoirs et capable d’entrer en relation aussi avec les autorités judiciaires civiles.
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La composition de cette instance doit être telle qu’aucune influence cléricale ne puisse s’y faire sentir pour camoufler, minimiser les faits. Cette instance, rendant compte directement au pape, devrait rendre ses conclusions publiques. Il existe déjà, aujourd’hui, des procédures spécifiques romaines pour juger les clercs auteurs d’actes pédophiles. Il s’agit, désormais, de juger ceux qui n’ont pas pris les bonnes décisions et ont ainsi mis en danger des innocents et, plus largement, la vie de l’institution.
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Cela doit se traduire dans les faits par des démissions et des peines canoniques. Par ailleurs, plus en amont, il y a sans doute à réformer en profondeur la procédure de choix (trop souvent de cooptation) des évêques. On ne peut continuer à choisir des évêques avec des procédures qui remontent souvent au XVIIIe siècle. Les progrès des sciences humaines devraient évidemment intervenir, comme cela se fait dans beaucoup de milieux professionnels, en particulier au travers de tests psychologiques, très performants aujourd’hui, ajoute l'abbé Christian Vénard (fin des extraits adaptés).
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#BalanceTonTartuffe :
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De son côté, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; lien en bas de page) : Mais le pompon a été décroché, cette semaine, par l’actrice et réalisatrice italienne Asla Argento, fer de lance dans la dénonciation des pratiques machistes du producteur américain Harvey Weinstein et dans la promotion du mouvement #MeeToo, version anglo-saxonne de #BalanceTonPorc.
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Lundi, le New York Times a révélé que Asla Argento, qui fut une des premières à porter plainte contre les agressions sexuelles de Weinstein, s'est elle-même lassé aller à un semblable comportement sur l’acteur Jimmy Benett, mineur à l’époque des faits [mineur : donc acte pédocriminel perpétré par Asla Argento]. Le viol commis par la dénonciatrice, s'est déroulé dans sa chambre, au Ritz Carlon de Marina del Rey (Californie). La jeune victime a porté plainte pour agression sexuelle. Afin de couper court à cette affaire, l’actrice a indemnisé récemment Benett à hauteur de 380.000 dollars.
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Si Asia Argento ne conteste pas le versement de cette somme, elle dément en revanche, "toute relation sexuelle". Il n’en reste pas moins que le combat des néo-féministes contre les hommes, vus comme des prédateurs sexuels en puissance, rejoint ici la cohorte des pharisiens qui s’exonèrent volontiers de leur propre turpitude. Tous ces faux-culs sont méprisables. Vite : #BalanceTonTartuffe, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; lien en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 23.8.2018
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http://www.bvoltaire.fr/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
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Tout à fait d’accord. , dans les familles , amis , hommes politiques, et parfois satanisme ,rituels aux cours desquels se pratiquent certains sacrifices d’enfants surtout.
Cela existe depuis la nuit des temps mais il n’est jamais trop tard pour dire stop.