Encore une fois, les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ne laissent aucun doute : l’appel d’air causé par l’accueil de l’Aquarius et par les annonces (notamment sur la suppression des barbelés couronnant les clôtures de Ceuta et Melilla et sur le rétablissement des soins de santé gratuits pour les immigrants illégaux) du nouveau gouvernement espagnol dirigé par le socialiste Pedro Sánchez avec l’appui des nationalistes régionaux et de l’extrême gauche immigrationniste va faire de nombreuses victimes collatérales. On le voit déjà pour la période du 1er janvier au 22 juillet : 19 586 arrivées par la mer et 294 noyades cette année contre 6 513 arrivées par la mer et 124 noyades l’année dernière. Cette semaine, en trois jours seulement, les Espagnols ont récupéré 1 300 immigrants dans le détroit de Gibraltar et le maire de la ville andalouse d’Algésiras lance l’alarme : Algésiras est en train de devenir la nouvelle Lampedusa ! Les centres d’internement des étrangers en situation irrégulière, les centres d’accueil des mineurs et les commissariats de police sont déjà submergés, et la municipalité est contrainte de réquisitionner les gymnases pour y loger les immigrés clandestins.
Le nouveau ventre mou de l’espace Schengen
Or la situation n’est pas près de s’améliorer, car en août la mer sera probablement plus calme et il y aurait quelque 50 000 Subsahariens déjà prêts à tenter leur chance côté marocain. La réserve d’immigrants ne cesse de croître dans le nord du Maroc ces derniers temps car les flux d’immigration qui passaient par le Sahel vers la Libye pour rejoindre l’Italie se sont désormais réorientés vers le royaume chérifien : à l’heure d’Internet et des téléphones portables, tout le monde en Afrique sait que l’Espagne est le nouveau ventre mou de l’espace Schengen, et la France serait bien inspirée de rétablir sans attendre les contrôles à sa frontière avec la péninsule ibérique.
Jeudi en début de matinée, plusieurs centaines de candidats à l’immigration illégale en Europe se sont lancées à l’assaut de la triple clôture de Ceuta pour tenter leur chance sans risquer une traversée aventureuse par la mer. Armés de cisailles pour découper les clôtures et d’objets contondants pour frapper les membres des forces de sécurité espagnoles, certains transportant même de l’urine, des excréments et de la chaux vive dont ils ont aspergé les gardes civils, ils ont fait 22 blessés parmi ces derniers, dont quatre ont dû être hospitalisés en urgence pour des brûlures chimiques. Onze assaillants ont également dû être hospitalisés pour des coupures et des fractures. 602 de ces immigrants-envahisseurs ont réussi à passer et c’était l’assaut le plus brutal à ce jour. Face à un gouvernement socialiste qui se veut plus humain que le précédent (mais pas pour ses gardes civils et ses policiers), parions que ce type d’assaut va se multiplier dans les mois qui viennent et qu’il y aura encore de nombreux blessés, voire des morts, aux frontières terrestres de l’Espagne avec le Maroc.
Cette situation rappelle l’invasion des îles Canaries par des dizaines de milliers d’immigrants clandestins arrivant d’Afrique de l’Ouest en 2006, après que le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero avait régularisé la situation de 700 000 immigrés clandestins en 2005. Mêmes causes, mêmes effets.
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Que peut-on attendre autre chose que la trahison, de la part d’un gouvernement gauchiste ? Bien sûr que non. Nous autres devons tenir la frontière des Pyrénées face à l’invasion consentie et provoquée.