par Bassam Tawil
- Mahmoud Abbas et son gouvernement basé en Cisjordanie cherchent à prolonger les souffrances des Palestiniens de Gaza. Ils veulent que la communauté internationale continue de croire Israël responsable des souffrances intenses et continues des Palestiniens. Ils espèrent utiliser la crise de Gaza pour poursuivre leur campagne de délégitimation d’Israël.
- Les dirigeants palestiniens préféreraient voir leur peuple mourir de faim plutôt que de faire des concessions pour la paix avec Israël. Pourtant, ce ne sont pas Al-Aloul et Abbas qui risquent de mourir de faim. C’est confortable de parler de famine et d’aide humanitaire depuis votre villa huppée à Ramallah ou à Naplouse.
- Les Palestiniens de la bande de Gaza, qui ont désespérément besoin d’emplois et d’une vie meilleure, ne se soucient pas vraiment du prochain plan de paix de Trump. Ni d’une colonie ou d’un poste de contrôle en Cisjordanie.
- L’essence du conflit israélo-palestinien est ici : La priorité numéro un des Palestiniens – les dirigeants palestiniens comme la population – c’est de détruire Israël. Plutôt mourir que de renoncer à ce rêve.
Image : La frontière entre Israël et Gaza reste ouverte pour l’acheminement de vivres et d’aide humanitaire et médicale.
Cela fait des années que les dirigeants palestiniens se plaignent que la bande de Gaza est « au bord d’une catastrophe humanitaire ». Si le monde n’aide les Palestiniens qui y vivent, répètent-ils, Gaza va « entrer en éruption comme un volcan ».
Israël et les États-Unis offrent maintenant d’aider à améliorer les conditions de vie des Palestiniens de Gaza. Mais devinez qui s’oppose farouchement à toute tentative de résoudre la « crise humanitaire et économique » dans l’enclave côtière, qui abrite quelque deux millions de Palestiniens ? Réponse : le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et sa faction au pouvoir, le Fatah.
Ces dernières semaines, Israël et les Etats-Unis ont fait des propositions pour aider les Gazaouis.
Les envoyés américains Jared Kushner et Jason Greenblatt, qui se sont récemment rendus au Moyen-Orient, auraient présenté des initiatives telles que la fourniture d’électricité, le dessalement de l’eau potable, la création d’emplois et la relance de la zone industrielle dans la bande de Gaza.
Israël, pour sa part, a demandé à Chypre d’envisager la possibilité d’un port maritime sur l’île pour expédier des marchandises vers Gaza. Le ministre israélien de la Défense Avigdor Liberman serait parvenu à un accord à ce sujet avec le président chypriote Nicos Anastasiades.
On pourrait penser que les dirigeants palestiniens seraient extrêmement heureux de ces initiatives. Erreur.
Que se cache-t-il derrière ce désir déroutant des dirigeants palestiniens de priver leur peuple d’une chance de mener une vie décente ? Pourquoi les dirigeants de l’Autorité palestinienne, qui prétend se soucier du bien-être de tous les Palestiniens, s’opposent-ils avec véhémence à tout plan visant à créer des possibilités d’emploi et d’autres formes d’aide pour son peuple ?
Procédons pas à pas.
[…]
Suite : Gatestone Institute
Why Do Palestinian Leaders Oppose Helping Their People?
Bassam Tawil est un Arabe musulman basé au Moyen-Orient.
Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch
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