L'Autriche, l'Allemagne et l'Italie s'allient contre l'immigration illégale
"Je suis heureux de la bonne coopération que nous voulons bâtir entre Rome, Vienne et Berlin" dans ce domaine, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin. "A notre avis il faut un axe des volontaires dans la lutte contre l'immigration illégale", a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand de l'Intérieur, Horst Seehofer.
"Il y a de plus en plus d'arrivées en Grèce, de nouvelles évolutions sur la route albanaise. Je pense qu'il est important de ne pas attendre la catastrophe, comme en 2015, mais d'agir contre à temps", a ajouté le chancelier autrichien, qui a fait de la lutte contre l'immigration la priorité de sa présidence de l'UE, commençant 1e 1er juillet.
Il faisait référence à l'afflux migratoire de 2015, lorsque des centaines de milliers de demandeurs d'asile ont traversé l'Europe à pied. Angela Merkel et le chancelier autrichien de l'époque avaient ouvert leurs pays à ces migrants originaires pour la plupart de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.
Position dure sur l'immigration
Sebastian Kurz a pris la chancellerie fin 2017 en Autriche en s'alliant avec l'extrême droite et en portant un projet anti-immigration. Depuis, l'Italie s'est dotée aussi d'un gouvernement de durs sur ce sujet, réunissant extrême droite et populistes.
Les ministres italien Matteo Salvini et autrichien Herbert Kickl sont tous deux d'extrême droite, tandis que leur homologue allemand est un faucon sur les questions migratoires, actuellement en plein conflit avec la chancelière Angela Merkel, cette dernière ayant rejeté son projet de durcissement de l'accueil des demandeurs d'asile.
Tensions entre Rome et Paris
En outre, la polémique entre la France et l'Italie sur les migrants de l'Aquarius est encore montée d'un cran mercredi: Rome, qui exige des excuses de Paris, a convoqué l'ambassadeur français et menacé d'annuler une rencontre entre les dirigeants français et italien vendredi à Paris.
Les déclarations du président français Emmanuel Macron dénonçant "la part de cynisme et d'irresponsabilité du gouvernement italien" après son refus d'accueillir l'Aquarius ont été très mal reçues à Rome.
>> Ecouter le sujet du 12h30 sur les tensions italo-françaises
>> Lire: L'Italie refuse de recevoir les "leçons" de la France concernant l'immigration
afp/ebz
lien vers l'émission et le texte, ici
Les français sont au moins au trois quart hostile à l’immigration de masse, autant dire à l’invasion-colonisation. L’Assemblée nationale est pour la 1ère fois minoritaire dans le pays (l’abstention ayant dépassé la participation). Le parti majoritaire est fait de députés nommés par Macron. Celui-ci a été élu grâce à un paysage mediatique complaisant et sur-mesure : soit qu’il ait été nommé via le CSA (instance partisane qui contrôle l’audiovisuel) soit que les capitalistes de connivence aient aidé la campagne de Macron. C’est la grande tare du système quinquennal français : une élection centralisée, réductrice, somme toute personnelle et s’avérant manipulable par les medias nationaux, précède et influe (dogme du gaullisme) sur l’élection décentralisée, pluraliste, représentative qu’est l’élection législative dans la plupart des pays.
Les français n’ont pas encore compris que la présidentielle, depuis l’arrivée de la démagogie (déficit budgétaire chronique), est devenue une pure arnaque !
Macron parle au nom de son arnaque mediatico-présidentielle. Sur l’immigration-invasion, il trahit son propre pays. Dès lors qu’un tribunal populaire français (issu au besoin d’une sécession territoriale en Province) écartera le droit supra-national européen, Macron, Hollande, Sarkozy et leur comparses (républicains, macronistes, socialistes) au pouvoir pourront être jugés pour Haute trahison !