Thomas Matter, CN UDC, « Dans le marais bernois » no 28
https://www.youtube.com/watch?v=4GJ3aWYoSdc&t=221s
Traduction en français, merci à J.-D. Ruegsegger
Actuellement, le Conseil national débat de l’initiative pour l’autodétermination. Pour cette importante question, le Conseil fédéral a pris le contre-pied de la position qui était sienne en 2010.
L’initiative pour l’autodétermination de l’UDC touche un aspect capital de toute collectivité. Qui, dans l’Etat, détient le pouvoir? En Suisse, est-ce le peuple en tant qu’instance faîtière, comme ce fut le cas de façon naturelle durant plusieurs centaines d’années et l’était encore récemment? Ou incomberait-il dorénavant à des juges étrangers et à des organisations internationales d'établir nos lois?
Depuis 1848, fondation de notre Etat fédéral moderne, notre Constitution est à la base de notre droit. En 2010, le Conseil fédéral écrivait dans un communiqué « Droit interne - droit international » : « En cas de conflit entre notre droit interne et le droit international, notre Constitution prévaut ».
En 2012, trois juges d'une cour du Tribunal fédéral établirent que le droit international aurait la primauté sur notre Constitution, et cette décision trouva confirmation en 2015. Bien des juges fédéraux ne purent que s’en étonner. Par leur préférence pour le droit international, un petit nombre de juges s'étaient institués comme législateurs. Ils ont ôté tout pouvoir au Parlement et au peuple, ce qui n’est rien d’autre qu’un coup d’Etat. Et le Conseil fédéral tout comme le Parlement donnent leur bénédiction à ce coup d’Etat.
Dans son message d’opposition à l’initiative pour l’autodétermination, le Conseil fédéral écrit qu’en principe, le droit international doit avoir la primauté sur notre droit suisse. Ainsi, la Suisse est le seul pays au monde à placer le droit international au-dessus du droit interne et à supprimer de la sorte la démocratie directe.
L’initiative pour l’autodétermination n’a d’autre but que de rétablir la situation couronnée de succès qui existait jusqu’en 2012, respectivement 2015. Et quiconque avancerait maintenant les termes de « droits humains » ou d’ « initiative pour la violation des traités » argumenterait de façon erronée mais aussi pernicieuse. Il s’agit là de cercles qui voudraient démanteler nos droits populaires et notre pays.
Si vous ne voulez pas abandonner votre droit de vote, rendez-vous aux urnes en novembre et soutenez l’initiative pour l’autodétermination.
Thomas Matter
A quoi est sont les diverses plaintes déposées contre nos autorités ?
” Et le Conseil fédéral tout comme le Parlement donnent leur bénédiction à ce coup d’Etat.
Ainsi, la Suisse est le seul pays au monde à placer le droit international au-dessus du droit interne et à supprimer de la sorte la démocratie directe.”
Tous des TRAÎTRES à la Patrie ! A destituer et à condamner sévèrement tous ces félons !
La Constitution suisse doit être respectée, le peuple suisse est souverain. NOS lois au-dessus des lois internationales !
PAS de juges étrangers !