Radio-Canada apprend que les employés de Service Canada, point d'accès unique vers l'administration, devront «utiliser un langage neutre au niveau du genre». Finies les expressions comme «madame», «monsieur», «père» et «mère». Décadence ou progrès ?
C'est une nouvelle mesure inclusive que vient d'instituer le Canada. Après avoir réécrit les paroles de son hymne (en remplaçant des termes comme «fils» par «tous») ou instauré administrativement le genre «neutre» pour ceux (ou celles) qui le désirent, le gouvernement s'est lancé dans une nouvelle réforme sémantique.
Les employés de Service Canada, point d'accès unique vers les services et les prestations du gouvernement, doivent maintenant «utiliser un langage neutre au niveau du genre» : terminés les mots «monsieur», «madame», «père» et «mère» lors d'une première interaction avec les clients, apprend le média Radio-Canada le 21 mars.
Ainsi, Radio-Canada a obtenu copie d'une note destinée aux gestionnaires et chefs d’équipe qui doivent passer consigne aux personnels d'administration. La note précise ainsi le nouveau vocabulaire à employer. Ainsi la relation client ne devra plus débuter par «madame» ou «monsieur». Les fonctionnaires s’adresseront aux administrés par leur nom complet ou leur demander de «quelle façon ils préfèrent que l’on s’adresse à eux». Quant aux termes «père» et «mère», il faudra dorénavant leur préférer le simple «parent».
Le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social Jean-Yves Duclos, responsable de Service Canada, précise que, malgré tout, si le client le souhaite, il pourra toujours se faire appeler par «monsieur» ou «madame», le langage neutre étant, selon lui, une marque de respect.
Le service communication de Service Canada estime que ces ajustements étaient nécessaires pour «s’adapter aux réalités du XXIe siècle».
Toutefois, des fonctionnaires, qui se sont déjà aventurés dans la pratique, ont été confrontés aux premières limites du dispositif : «Certains clients se sentent moins respectés», a fait savoir l'un d'eux sous couvert d'anonymat, dont les propos ont été relayés par Radio-Canada. «Des personnes d’un certain âge s’attendent à ce que nous soyons polis. Là, il faut les appeler par leur prénom et leur nom, et ça, ça les chicote», poursuit-il.
Et cette nouvelle langue a provoqué quelques imbroglios, selon ce fonctionnaire : «Ça nous arrive de parler à des gens et de dire : "Quel est le nom de votre parent numéro 1?" Et on a droit à des silences, les gens ne comprennent pas.»
Désormais, le service informatique de Service Canada doit aussi modifier les formulaires et les différents systèmes pour que les termes de l'ancien monde soient remplacés par ceux du monde d'un genre nouveau.
J’ai l’impression que toutes ces idées progressistes à la con sont maquillées en effet de mode, peut-être pour mieux faire avaler la pilule à la population, alors qu’en fait cela risque bien de devenir du provisoire qui dure.
Quand je suis allé au Canada, presque à chaque fois que j’ai eu le malheur de prononcer “policeman” ou “fireman”, on m’a corrigé en “police officer” et “fire fighter”, même si parlait d’un mec.
Sur les catalogues du suédois IKEA, ils écrivent systématiquement “tu”, comme si on avait gardé les cochons ensemble. La Suède, l’autre géant du hockey, et du politiquement correct.
Je me suis souvent dit que l’anglais, qui est une langue non genrée à de très rares exceptions près (ship: féminin, death: masculin), convenait tout à fait à la novlangue qui s’impose partout. Pas étonnant qu’elle soit devenue la langue véhiculaire internationale. Il ne reste plus qu’à supprimer les quelques reliquats de genre tels que he/she, man/woman, Sir/Madam, etc. Quant au français où tout est genré et où il faut accorder les adjectifs selon le genre (et le nombre), quelle horreur! L’allemand est un peu mieux puisqu’il y a un genre neutre, ce qui est un progrès! Das Mädchen, ce n’est quand même pas mal, nettement mieux en tout cas que la jeune fille! Conchita Wurst (j’adore le patronyme!) ist ein schönes Mädchen, c’est parfait….
Pour s’adapter à l’idéologie du nouvel ordre mondial serait plus juste!
Beau pays…..mais pollué par la matière fécale politique déguisée en bien pensance égalitaire..
Je me trouvais à Montréal lors de la campagne éléctorale et j’ai dit à mes amis que J. Trudeau irait bien dans un cast de Hollywood mais pas à Ottawa. Le temps passe et il prouve n’être qu’un adolescent avec un cerveau d’enfant gâté dans un corps d’adulte.
Mais lisez ce que Mario Dumont en dit, remarquable car cette “niaiserie” cache une idéologie, celle de la gauche démente:
http://www.journaldemontreal.com/2018/03/23/madame-monsieur-ca-ne-fait-que-commencer
“Salut” est déjà bien en passe de remplacer des formules nettement plus courtoises et jolies! On entend même des présentateurs de télé utiliser ce terme (une journaliste sportive de FR3 est coutumière du fait)….
Etape suivante, on supprime toutes les formules de politesse. Cela siéra tout à fait à l’atmosphère de barbarie généralisée dans laquelle nous vivons.
Quant à Boileau, on peut l’enterrer (“Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément”).
Resteront gestes et borborygmes.
Moi, j’appellerais tout le monde “camarade”. Ca simplifierait 🙂
La réaction vive du public à cette annonce, ici au Canada, a suscité une clarification plus nuancée de la directive de Service Canada, voir lien ci-dessous. Toutefois, l’affaire du parent 1, parent 2 va demeurer, et au Gouvernement provincial du Québec, le parent 1, parent 2 est imposé, ce qui est vraiment stupide, mais le pouvoir LGBT est très fort.
http://www.lapresse.ca/actualites/national/201803/21/01-5158092-monsieur-et-madame-resteront-dans-le-langage-des-fonctionnaires-dit-duclos.php
camarades, c’est les nouveaux-elles progressistes décadents du-de la troduc-e premier-e ministre du-de la canada-e.
Cher Objet Non Identifié,
Je vous remets ci-joint..
Ca le fait, il faut que je propose cette nouvelle façon d’écrire au bureau, ils vont être ravis.