Selon Le Temps, l’ambassadeur de Suisse à Paris a écrit une lettre au ton ferme, en réponse aux propos du député français Charles de Courson.
Aux yeux du président de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac, qui a auditionné Pierre Condamin-Gerbier le 3 juillet, «un juste» a été «emprisonné» en Suisse. Confronté par Le Temps aux motifs qui justifient l’ouverture d’une instruction pénale en Suisse, Charles de Courson lançait: cela relève de
«L’argutie juridique qui cache la complicité du gouvernement helvétique et du parlement suisse. L’attitude de la Suisse est inacceptable pour une démocratie digne de ce nom».
La suite dans Le Temps du jour.
Il est facile de rétorquer aux diffamateurs français que si, de la Suisse ou de la France, il est un Etat voyou, ce n’est certainement pas la Suisse. Les exemples inverses ne manquent pas. On peut aussi trouver contradictoire qu’un “souverainiste” français attente à la souveraineté de la Suisse et à son droit légitime à décider de ses propres lois et de sa propre politique fiscale. La Suisse n’est responsable en rien des effets délétères du racket fiscal hexagonal, racket d’ailleurs tellement intégré culturellement que ce qui n’est pas confisqué par l’impôt est largement considéré comme un “cadeau fiscal”!
On peut encore relever que si le monde politico-médiatique français se gargarise du qualificatif “républicain” (opposé à quoi, au fait, à “monarchique”?) à longueur de blablas abscons en novlangue, la notion de démocratie lui est en réalité totalement étrangère (il la confond notamment avec les réactions émotionnelles sur les “réseaux sociaux”), ce qui explique déjà sa totale incompréhension du système suisse et du droit anglo-saxon.
L’Afrance, combien de divisions ? Qu’attend-t-on pour annexer militairement la Savoie, spoliée suite à un vote truqué ? La charogne étatique afrançaise étant incapable d’assurer la moindre mission de maintien de l’ordre, cette opération ne devrait poser aucun problème. Ce serait un bon début.