L’autre lundi, alors que la crise des prisons se développait, Emmanuel Macron a annoncé un « plan pénitentiaire global » qui sera élaboré d’ici fin février. Il croyait que cela suffirait à apaiser la tension. Manifestement, il se trompait. Il est vrai qu’il n’y avait rien dans son propos à la mesure de l’enjeu. Afin de remédier à la surpopulation carcérale, il a plaidé pour la mise en place « massive » d’autres peines comme les travaux d’intérêt général ou le bracelet électronique, dont « il faut clarifier l’usage » car on ne doit pas « faire de la prison l’alpha et l’oméga de la peine » a-t-il dit.
On sent là Taubira percer sous Macron. Néanmoins, il « souhaite qu’une peine prononcée soit effectuée. » Il a ajouté : « Il n’est plus possible que le juge prononce des peines d’emprisonnement qui non seulement ne seront pas exécutées dans des délais décents mais transmuées en une autre peine. Les citoyens ne le comprennent pas. » Très bien ! Mais comment concilier cette dernière phrase avec la précédente qui annonce, précisément, un accroissement de ces autres peines ? Il peut se dire de droite et de gauche, ou être « en même temps » libéral et autoritaire, ça ne mange pas de pain, mais il ne peut, concrètement, être pour que les peines d’emprisonnement soient exécutées et la mise en place « massive » de peines de substitution ! Il faut qu’une porte de prison soit ouverte ou fermée…
Si les citoyens ne comprennent pas que d’autres peines remplacent la prison, c’est parce que, justement, ce ne sont pas des peines. Elles ne sont pas privatives de liberté comme la prison. Le but initial de cette dernière n’est pas la rédemption du délinquant mais la protection de la société. Or, ni le bracelet électronique, ni le travail d’intérêt général n’empêchent le condamné de s’en prendre aux personnes et aux biens. On a vu des violeurs violer sous bracelet électronique, des assignés à résidence à leur domicile continuer leur trafic de stupéfiants. Son annonce de la création d’une Agence des travaux d’intérêt général, chargée de mieux encadrer ces travaux « afin de lutter contre la surpopulation dans les prisons » ne peut que faire sourire ou indigner les surveillants de prison tant elle pour le moins décalée par rapport à la gravité de la situation.
Dans ce recours massif à ces « solutions » alternatives, il n’exclut pas de la masse des détenus ceux qui le sont pour leur lien avec le terrorisme islamiste. Ceux-là qui, n’ayant pas participé directement aux attentats ou n’ayant pas combattu en Irak, mais ont été complices à des degrés divers, ont été frappés de peines qui les rend éligibles à ces mesures alternatives. Lesquelles, dans l’esprit du législateur, avaient pour objectif de remettre dans le droit chemin ceux qui se sont égarés un instant et non point de bénéficier à ceux qui entendent persévérer dans la voie du crime et pour lesquels sortir de prison à la faveur de cette mansuétude est une aubaine. Ce qui est le cas des islamistes. Emmanuel Macron a sans doute déjà oublié qu’Adel Kermiche, un des assassins du Père Hamel, était objet d’une fiche S, ayant tenté de rallier la Syrie deux fois et était assigné à résidence sous bracelet électronique, qu’il portait pendant l’attaque.
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Ca va finir avec des islamistes en liberté surveillée et des automobilistes en cage, plus de reclamations de la part des geoliers et plus de dépots de plaintes par les magrébins taulards de métier, les femmes et les enfants des automobilistes au trous seront violés sans ennuyer la justice, du coup pas de fonctionnaires surchargés, les sans-dents continuent de ne pas être entendus par les politiciens qui parlent trop et ces derniers peuvent tranquillement servir leurs maîtres marchands, voila, tout le monde il est content.
Déjà si on envoyait les détenus maghrébins et africains purger leur peine de prison dans leurs pays ca libérerait beaucoup de places dans les prisons françaises, et ca pourrait même dissuader certains délinquants puisque de ce qu’on entend, les prestations dans les prisons au bled, comme par exemple les salles de vidéo, les fitness, les repas de chef, l’argent de poche, et les hordes d’assistants sociaux, psychologues et autres serviteurs aux petits soins, ne sont pas toujours luxueux qu’en France…
En plus ca risque d’économiser aussi un peu d’argent à long terme- ne plus avoir à prendre à charge tout ceux qui obtiennent la nationalité française à la sortie du prison en France et continuent à pomper les allocs à vie…