Philippe d'Iribarne démonte une enquête victimaire
par Daniel Saoud
C’est une tribune du Figaro signée Philippe d’Iribarne qu’il faut lire de toute urgence. L’anthropologue, spécialiste des identités culturelles et de leurs interactions, réagit à la publication d’un sondage effectué parmi un panel de 10 000 Européens qui se définissent comme musulmans. Publié en septembre dernier, le Second European Union Minorities and Discrimination Survey. Muslims – Selected findings dément bon nombre d’idées reçues, du moins si l’on prend la peine d’examiner ses résultats plutôt que ses conclusions.
Là est d’ailleurs tout l’objet de l’étonnement d’Iribarne : faisant fi des données objectives recueillies, les enquêteurs insistent sur le ressenti, éminemment subjectif, des personnes interrogées afin de pouvoir se conforter dans leur préjugé : les musulmans d’Europe se sentent discriminés. Quand bien même seuls 20% des membres de l’échantillon déclarent avoir déjà subi des discriminations, 75% croient appartenir à une communauté discriminée. Quand un zélote d’Allah commet un amalgame à son avantage, personne ne crie au scandale.
Or, « on trouve chez les personnes interrogées des conceptions très larges de ce qu’elles entendent par discrimination », notamment « en y incluant des différences de traitement conformes à la loi, liées à la nationalité », souligne d’Iribarne. Certains emplois publics étant réservés aux ressortissants d’un pays, le refus opposé à un étranger souhaitant devenir fonctionnaire ne relève pas de la discrimination anti-musulmans. […]
« Tandis que la majorité ne se sent jamais discriminée, une minorité se sent discriminée à répétition – cinq fois par an en moyenne jusqu’à quotidiennement pour une partie » De là à penser que cette minorité opprimée est aussi la plus voyante et la plus revendicative (voile, barbe…), il y a un pas que le CCIF nous interdit de franchir…
[…]
Source : Causeur
Et ils osent encore se présenter comme des victimes! Exit de Suisse les musulmans!