Suite à la plainte de Henda Ayari, une deuxième femme accuse Tariq Ramadan de viol. Elle raconte anonymement, sur BFMTV, sa rencontre avec l'islamologue suisse : "J'ai hurlé, je hurlais au secours. Je hurlais non. Et plus je hurlais, plus il cognait..."
Suite à la plainte de Henda Ayari, une deuxième femme accuse l'islamologue suisse Tariq Ramadan de viol. Chez nos confrères de BFMTV, celle-ci a choisi de témoigner anonymement (voir ci-dessous la vidéo diffusée ce mercredi 22 novembre). A 45 ans, elle explique avoir connu l'islamologue via les réseaux sociaux. C'est au mois d'octobre 2009 qu'elle rencontre Tariq Ramadan et décide de monter avec lui dans sa chambre d'hôtel, pour bavarder. "Il était dans mon dos, et quand je me retourne ce n'est plus la même personne que j'ai en face de moi, se rappelle-t-elle face à la caméra de BFMTV. J'avais l'impression d'avoir Docteur Jekyll et Mister Hyde. Il avait un regard de fou, terrifiant. La mâchoire serrée."
Pour elle, "l'enfer" va commencer
"J'ai eu la peur de ma vie", poursuit-elle. Pour elle, "l'enfer" va commencer. "C'est des coups, c'est des violences sexuelles, des mots ignobles, d'une vulgarité sans nom, détaille-t-elle. J'ai hurlé, je hurlais au secours. Je hurlais non. Et plus je hurlais, plus il cognait." Prise au piège dans cette chambre d'hôtel, elle raconte que cela a duré "des heures". Plus tard, elle sera même menacée pour garder le silence. De son côté, Tariq Ramadan nie les faits.
Une conversation avec une des plaignantes transmise au parquet
Une conversation privée entre l'islamologue Tariq Ramadan et une des deux femmes qui a porté plainte pour viol contre lui, ayant eu lieu plus d'un an après les faits présumés, a été transmise au parquet mercredi, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. Cet échange sur le réseau social Facebook, au cours duquel l'accusation de viol n'est pas évoquée, se tient à l'initiative de Henda Ayari, une ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque qui a déposé une plainte contre Tariq Ramadan en octobre. Il a lieu le 5 juin 2013, alors que, selon Henda Ayari, le viol dont elle dit avoir été victime dans un hôtel parisien s'est produit au printemps 2012.
Lors d'une conférence de presse fin octobre, ses avocats, Me Jonas Haddad et Grégoire Leclerc, avaient déclaré que leur cliente était restée en contact avec Tariq Ramadan, notamment via messagerie, jusqu'à la mi-2013. Une seconde plainte avait été déposée fin octobre et jointe à l'enquête préliminaire ouverte à Paris pour "viol, agression sexuelle, violences et menaces de mort".
Cette seconde plaignante accuse Tariq Ramadan de l'avoir violée dans un hôtel à Lyon en octobre 2009 et elle a fourni des certificats médicaux aux enquêteurs. Dans la conversation envoyée au parquet, révélée par Le Parisien, Henda Ayari écrit à Tariq Ramadan qu'elle souhaite "avoir de (ses) nouvelles". "Des personnes qui te haïssent m'ont monté la tête contre toi en te faisant passer pour un monstre pervers et sans coeur", ajoute-t-elle, en réponse à Tariq Ramadan, qui lui demande pourquoi elle le recontacte. "Une certaine personne m'a vraiment montée contre toi et m'a dit des choses très graves sur toi, je l'ai crue et je le regrette car par la suite j'ai constaté que c'était une folle et une hystérique", poursuit-elle plus tard, sans nommer cette personne.
Le lendemain, elle envoie d'autres messages, restés sans réponse, à l'islamologue, notamment pour lui demander de ne pas la bloquer sur Facebook. "Ne me prive pas de ta page et laisse moi juste lire tes beaux écrits que j'ai toujours aimé tant lire pour méditer dessus", lui réclame-t-elle. "Dans de nombreuses affaires de viol, il est très fréquent que la victime et la personne qui est accusée continuent à correspondre. S'il n'y a que ça, c'est léger comme argument. Vu le contenu des messages dévoilés, cela ne fait que confirmer le phénomène d'emprise que nous avions évoqué dès le départ", a réagi Me Haddad, ajoutant que la conversation était "complètement sortie de son contexte".
Henda Ayari sous protection policière
Depuis qu’elle a dénoncé l’horreur subie, elle vit un véritable enfer. Première à porter plainte pour viol contre l’islamologue Tariq Ramadan, Henda Ayari vient d’être placée sous protection policière à Rouen, où elle vit. L’ex-salafiste et écrivaine est en effet la cible de menaces de mort et d’insultes sur les réseaux sociaux. Des messages diffamatoires et violents tels que Tu t’es fait bourré et tu oses parler de viol. Il faut les abattre les femmes comme toi… il faudrait te jeter au milieux des daeshois qu’il te casse en mille qu’ils t’écartèlent... ou encore Une ex-salafiste mythomane qui se reconvertit en beurette à chicha évaluée à 5 % d’intérêt israélien, salafiste talmudique en mission pour le Conseil représentatif des institutions juives (Crif), rapporte Le Parisien.
Le lynchage dont elle est victime s’étend sur une vingtaine de pages qu’elle a décidé d’imprimer et de transmettre à la police pour préserver sa propre sécurité. Henda Ayari affirme avoir été violée par Tariq Ramadan en 2012. Sa plainte contre lui a été suivie d’une deuxième déposée fin octobre par une autre femme. Depuis le 24 octobre dernier, l’islamologue fait l’objet d’une enquête préliminaire pour «viol, agression sexuelle, violence et menace de mort» ouverte par le parquet de Paris.
Pour Miss Karmous, ce sera de nouveau un coup monté !
ce type est proche des frère musulmans
et on s’étonne de ce qu’il est , de ces actes
de plus c’est un fielleux menteurs
qui pratique la Taquya , comme bon nombre de ” bons” musulmans
on sera tranquille quand on l’aura mis à terre comme une merde qu’il est !
Si la chose s’avère vraie, l’auteur doit être un sadique assumé.
Comment peut-on tolérer cette bête satanique malfaisante et puante de ramadan, tout comme 50 millions de ses semblables,chez nous en Europe ? Un vrai cauchemar !
Ce type est une ordure ! Vivement qu’il soit en prison ou mieux qu’il se fasse sauter la cervelle.
Çatrique Ramadan est un personnage odieux qui n’a rien à faire avec un passeport helvétique, nonobstant, BFMWC est-elle vraiment crédible dans ses prises de positions? C’est un acharnement sur son cas et pendant ce temps, pas un mot sur les affaires de leurs coreligionnaires Weinstein, Polanski, Spacey et Haziza… Ça ressemble tout de même beaucoup à un écran de fumée… Oserai-je faire un trait d’humour? Ça trique chez les sémites 😉