Le mot de Cambronne résonne sec et sonnant dans les couloirs du département genevois de la sécurité, le Conseiller d’Etat Pierre Maudet vient de répondre à la dernière exigence de l’idéologie ambiante.
Porter les principes des droits de l'homme jusqu'à l'incohérence, à contre-emploi de leur réelle signification ? Ca commence à bien faire.
Le Conseiller PLR a surpris, et presque comme réveillé, un monde qui, à force de ployer sous la masse des récriminations aberrantes de conceptions dévoyées de l'humanisme, en a fini par oublier de regarder tout simplement devant lui.
Rémunérer ceux qui violent la loi, pensionner les mendiants, dédommager les criminels ? Et puis quoi encore ?
"On ne peut pas inverser les rôles entre les délinquants hors la loi et les victimes."
Sur les prisons:
"Les 16 cm2 manquants ne transforment pas automatiquement la détention en traitement dégradant, inhumain et propice à la récidive. Ou alors, on pousse l’absurde jusqu’au bout et on libère les prisonniers en espérant, peut-être, éviter la récidive."
Sur le remboursement des sommes récoltées par les mendiants roms, Pierre Maudet se
veut encore plus ferme:
"Il est hors de question de baisser les bras, et capituler n’est pas dans mes habitudes. La justice n’a pas rendu de jugement définitif, je vais donc faire rendre une décision négative, sujette à recours [...] Il est exclu de restituer quoi que ce soit en attendant. C’est une question de bon sens et de respect de l’autorité, que je tente de restaurer au quotidien."
Malheureusement, de nos jours, les tribunaux ont une toute autre conception de l'autorité de droit démocratique. Mais c'est déjà un début, comme quoi ils suffit parfois de commencer à dire "non !". Et qui, sait avec un peu de chance, nous retrouverons-nous bientôt avec un Conseiller d'Etat en état de désobéissance civile.
Source lematin.ch
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