L’article de la honte « 227 bis » du code pénal tunisien enfin abrogé !

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par Manuel Gomez

Dans la majorité des pays musulmans, y compris dans ceux qui ne pratiquent pas « la charia », une loi autorise un violeur à épouser sa victime, même mineure, afin d’échapper à la prison.

Ainsi la malheureuse victime d’un viol, même mineure, se voit contrainte par la loi de se marier avec son bourreau.

Il a fallu attendre 2014, au Maroc, pour qu’un amendement soit apporté à l’article 475 du code pénal qui permettait à l’auteur d’un viol d’échapper aux poursuites. 

Le suicide, en 2012, d’une adolescente de 16 ans, qui s’était donné la mort en absorbant de la mort-aux-rats après avoir été contrainte, par  cet article de loi, d’épouser l’homme qui l’avait violée. C’est son décès qui avait provoqué une mini révolution de la population.

Il aura fallu attendre jusqu’au 25 juillet 2017 pour qu’un pays musulman aussi moderne que la Tunisie abroge l’article très controversé 227 bis du code pénal tunisien, baptisé « l’article de la honte » depuis que le tribunal de première instance du Kef autorisait, en décembre 2016, le mariage d’une fillette de 13 ans avec l’un de ses proches l’ayant mise enceinte et cela afin d’arrêter toutes les poursuites ou les effets d’une condamnation dans le cas d’un refus de mariage.

Une semaine après cette décision tunisienne, la Jordanie abolie à son tour l’article 308 de cette loi répugnante qui permettait au criminel d’échapper à son châtiment.

En Algérie, qui, depuis sa création en 1839, a bénéficié de  l’application des lois françaises, aucun article de loi ne permet à un violeur d’échapper à la justice.

L’article 336 du code pénal indique que « quiconque a commis le crime de viol est puni de la réclusion à temps. De 5 à 10 ans. Si le viol a été commis sur un mineur de moins de 18 ans, la peine de réclusion est doublée, de 10 à 20 ans. Si le coupable est un ascendant de la victime ou s’il avait autorité sur elle, la peine de prison en cas de viol est celle de la réclusion à perpétuité. »

Il ne reste plus qu’à souhaiter que certains pays musulmans « amis de la France » tels l’Arabie Saoudite ou le Qatar, et même ceux qui ne sont pas ses amis, suivent le même processus afin de prouver qu’il existe une once d’humanité chez eux !

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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