La campagne électorale s'échauffe dans le canton de Neuchâtel. On apprend ce jour sur le site Internet Arcinfo.ch que le mouvement Solidarité sans frontière veut s'assurer que les candidats aux élections du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sont sensibles au sort des requérants d'asile. Sans surprise, les premiers signataires de cette lettre-pétition pour le respect du droit des enfants sont Fabien Fivaz (Les Verts), Nago Humbert (POP) et Dimitri Paratte (Solidarités), tous candidats au Conseil d’État. La démarche s'inscrit en toute cohérence dans la droite ligne de la gauche de la gauche qui n'a jamais pu se résoudre à l'idée que chaque pays ait des frontières et des lois, fussent-elles démocratiquement votées.
Par ce geste, POPvertsSol rappelle son opposition constante aux accords de Schengen-Dublin contrairement au Parti socialiste qui bataillait avec enthousiasme en faveur des nouvelles dispositions en matière de lutte contre la criminalité et d'asile. Souvenons-nous, le 05 juin 2005, la population suisse acceptait les accords de Schengen-Dublin par 54,6%, l'adhésion la plus forte venant comme d'habitude de Neuchâtel avec 70,9%. A cette occasion, les camarades avaient bien écouté l'allocution de la Conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey lors de leur assemblée générale du 19 mars 2005 à La Chaux-de-Fonds.
Que disait-elle notamment ? "En fixant des règles précises, le système mis en place par Dublin garantit que les requérants ne pourront plus être chassés d'un pays à l'autre. Pour chaque demande, il y a un État désigné responsable. Et de la même façon, chaque requérant peut prétendre à une procédure équitable sur le sol européen. En même temps, Dublin allège les systèmes mis en place au niveau national, du fait d'une meilleure répartition des demandes d'asile. Cela permettra d'aborder la question de l'asile avec plus de sérénité et je l'espère, les voix qui s'élèvent constamment pour exiger le durcissement de notre politique d'accueil des réfugiés ne porteront plus aussi loin".
Par son appel, Solidarité sans frontière demande que les signataires s'engagent contre les renvois qui risquent de violer l'intérêt supérieur de l'enfant, soit contre le principe même des accords de Dublin. Micheline Calmy-Rey avait bien précisé que pour chaque demande, il y a un État désigné responsable. Le Parti socialiste neuchâtelois se trouve ainsi devant une mortifère aporie. Ses candidats peuvent naturellement signer le texte, ce qui les amène à désavouer les promesses tenues il y a douze ans au sujet des avantages que présentaient les accords de Dublin pour régler les cas délicats en toute humanité. En apposant leurs griffes au bas du document, les camarades condamnent des dispositions qu'ils ont soutenues dans la joie et la bonne humeur, ce qui revient à admettre qu'ils ont eu tort. Chose impensable, d'autant plus que par cet aveu, ils donneraient raison à l'UDC qui a toujours dénoncé le caractère rose bonbon des accords en question. Ils peuvent aussi refuser de rejoindre Solidarité sans frontière, ce qui ne manquera pas de faire d'eux des mauvais représentants de cette gauche humaniste et internationaliste vendue à Bruxelles.
Il ne serait guère surprenant que nombre de candidats socialistes signent l'appel en expliquant que sur le fond, les accords de Dublin restent une solution efficace pour éviter les demandes multiples mais que certaines dispositions doivent être assouplies, tout particulièrement en ce qui concerne les mineurs. Par leurs paraphes, ils comptent attirer l'attention générale sur cette dramatique situation qui vaut aux requérants de ne pas pouvoir choisir selon leur bonne fantaisie l'endroit où leur demande sera traitée.
Pour les autres partis, on se réjouit déjà de voir qui signe ou ne signe pas dans la mesure où tous étaient en faveur de Schengen-Dublin, se félicitant bruyamment du meilleur score atteint par le canton de Neuchâtel. Comme l'a écrit Ambrose Bierce dans son dictionnaire du Diable, une position inconfortable est le prix de la constance dans ses opinions. Parions qu'ils seront nombreux, celles et ceux qui choisiront le confort.
La Côte-aux-Fées, le 05 mars 2017 Yvan Perrin, président UDC-NE
https://youtu.be/mTaPLQtFHsY Philippe Séguin sur le traité de Maastricht 05/05/1992
L’Europe est un piège mortel pour les Nations!!!
De jour en jour, nous sommes confrontés à des arrivées massives de réfugiés, s’ajoutant à ceux déjà sur place. Du bas jusqu’en haut, de gros machins mettent tout en œuvre pour les accueillir, me faisant aussi penser qu’il est bien trop tard. En plus, les réveillés sont minoritaires…
Les enfants mineurs sont recueillis par des ONG pas souvent recommandables, d’autres vont dans des familles d’accueil européennes et certains sont dans des centres pour mineurs.
Les enfants de 7 -70 ans qui arrivent en Europe sont accueillis avec le soin qu’on sait, puis une fois régularisés, font venir leurs femmes et enfants…
Quand sonnera le réveil ? il est deja presque trop tard…
C’est triste à dire mais en soutenant les immigrants mineurs, et vu le regroupement familial, de plus en plus d’enfants seront poussés par leurs parents sur les routes dangereuses et quelquefois mortelles de l’émigration !
Sans compter que déjà maintenant, il paraît qu’une partie des mineurs arrivant en Europe se perdent dans la nature…. que deviennent-ils ?