Michel Garroté - Les débuts de l’administration Trump ont confirmé que le nouveau président ne reniait rien de ses promesses de campagne et ferait tout pour les appliquer (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : mais en politique étrangère, il est encore difficile de discerner entre la pose et l’action concrète et les messages sont un peu brouillés.
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Pas facile de se retrouver, aujourd’hui, dans la politique étrangère américaine. D’un côté, la Maison blanche est apparemment tout feu tout flamme pour que la diplomatie américaine change complètement de cap ; de l’autre, les femmes et les hommes clés - l’ambassadrice à l’Onu, le Secrétaire d’État, le Secrétaire à la Défense - font des déclarations beaucoup plus classiques.
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Si l’on se base en tout cas sur les déclarations et les tweets de Donald Trump et les fuites à propos de ses conversations avec les leaders internationaux ["fuites" orchestrées par qui ?], le changement de cap est brutal, tout comme le vocabulaire employé : l’Otan est obsolète, l’UE va se désagréger, la Russie a ses raisons, il va falloir intervenir militairement contre les « bad hombres » mexicains, les Australiens refourguent aux États-Unis des immigrants illégaux.
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En clair, les alliés sûrs et traditionnels se retrouvent tout à coup dans l’insécurité. Quant aux alliés difficiles, comme Israël [ndmg - qui justement n'est pas un "allié difficile"] ou les autocrates sunnites du Moyen-Orient (Égypte, Turquie, Arabie Saoudite, pays du Golfe), mécontents d’une administration Obama à la fois trop prudente, trop conciliante avec l’Iran et trop regardante au niveau des droits de l’Homme, ils espèrent pouvoir désormais être mieux compris à Washington.
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Restent les trois grandes puissances avec lesquelles les États-Unis savent depuis longtemps qu’il faut jouer finement, la Chine, la Russie et l’Iran. Là, le retournement est presque complet. Obama avait réussi à arracher l’accord [ndmg - accord désastreux] sur le nucléaire iranien. Trump semble prêt à faire remonter la tension avec Téhéran sans tout à fait réaliser que l’Iran est un allié majeur de la Russie, particulièrement en Syrie.
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Avec la Russie, très hostile à Obama [ndmg - c'est plutôt Obama qui était très hostile à la Russie...], Trump a multiplié les déclarations d’affection vis-à-vis de Vladimir Poutine mais celui-ci semble avoir décidé de le tester en Ukraine où il a relancé les hostilités quelques heures après sa conversation avec Trump le 28 janvier.
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Quant à la Chine, les déclarations d’hostilité et les provocations se sont multipliées mais la Chine a pour l’instant gardé son calme, consciente du bénéfice qu’elle pourra retirer du vaste retrait stratégique américain qui s’annonce en Asie (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/donald-trump/politique-etrangere-americaine-quelle-est-la-doctrine-trump-4784646
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Ernest : dites-le donc à Ouest-France, que j’ai simplement cité. Moi, je ne regarde pas CNN, je ne suis pas fou…
Principe: ne jamais croire ce que les médias européens prétendent au sujet du gouvernement actuel des USA et Trump. Exemple, Trump n’a jamais dit qu’il fallait supprimer l’OTAN, ni ne l’a vilipendé comme De Gaulle! Il a dit que les Etats de l’UE en particulier devaient en couvrir les frais et les USA moins payer, ce qui est juste! Il a fait les mêmes remarques à propos de l’ONU à qui les USA versent 11 milliards, alors que l’ONU ne sert pas à grand chose!
Propagande de guerre contre Donald Trump par Thierry Messan. La presse atlantiste poursuit son œuvre de désinformation et d’agitation contre le nouveau président :
http://www.voltairenet.org/article195181.html
“il va falloir intervenir militairement contre les « bad hombres » mexicains”, selon les déclarations menteuses (fake news) des médiamenteurs américains, démontrées mensongères même par les déclarations du Président Mexicain, Trump ayant simplement proposé l’aide de l’armée américaine pour venir à bout des cartels de la drogue.
Quand on prétend faire une analyse objective, on se renseigne ailleurs que sur CNN.