«[Le département d'Etat] réexamine cette dépense de dernière minute approuvée par l'administration précédente et fera les ajustements nécessaires pour s'assurer qu'elle correspond aux priorités de l'administration Trump-Pence», a déclaré le 25 janvier Mark Toner, le porte-parole du département d'Etat sous la présidence de Barack Obama. Mark Toner assure l'intérim durant la transition entre l'administration sortante et celle de Donald Trump.
Selon les propos du porte-parole, c'est l'ancien chef de la diplomatie américaine, John Kerry, qui a donné «instruction» à l'agence américaine de développement USAID de débloquer «220,3 millions de dollars [près de 205 millions d'euros] pour des programmes de reconstruction à Gaza».
Ces nouvelles révélations ont confirmé que l'administration sortante avait bien pris une décision de dernière minute, en dépit des positions connues de longue date du nouveau président américain, Donald Trump, qui souhaite notamment un réchauffement des relations israélo-américaines.
Le tour de passe-passe de l'administration sortante avait été ébruité dans un premier temps le 24 janvier par l'agence de presse AP, qui avait cité un responsable du département d’Etat et plusieurs aides au Congrès américain. Selon l'agence AP, l’administration du président sortant aurait notamment contourné l'obstacle du Congrès en informant les députés par une lettre envoyée quelques heures avant le discours d'investiture de Donald Trump, le 20 janvier.
Si le Congrès avait approuvé en 2015 et 2016 un versement à l’Autorité palestinienne visant à soutenir les efforts d’aide humanitaire en Cisjordanie et à Gaza, les républicains avaient obtenu la suspension de cette mesure.
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