Pédophilie: Le “bacha bazi”, tradition afghane des jeunes esclaves sexuels

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Christian Hofer: Voilà le genre de civilisation qu'on nous demande d'accueillir et d'accepter à nos frais et après on s'étonne qu'il y ait des viols et que les femmes soient traitées comme des catins par ces gens.

On demande à notre population de changer, d'être ouverte d'esprit, de percevoir l'immigration comme étant une chance alors que ces gens ne se posent aucune question quant à leurs moeurs. Tout ne doit être fait que dans un seul sens alors que ces peuples sont primitifs et que leur présence nous fait régresser!

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Lashkar Gah (Afghanistan) (AFP) - L'AFP a recueilli les témoignages de plusieurs familles afghanes victimes de "bacha bazi", une tradition locale pluriséculaire qui consiste à prendre pour esclave sexuel un jeune garçon.

"Bacha bazi" signifie jouer avec les garçons en dari, l'une des deux langues officielles afghanes. Cette coutume pédophile constitue pour les observateurs l'une des violations les plus cruelles des droits humains dans ce pays très conservateur, mais c'est aussi une source de conflit et d'insécurité.

- Qu'est-ce que le "bacha bazi" ? -

Chefs de guerre, commandants, policiers, hommes politiques... tout homme riche ou influent peut être tenté de garder chez lui un "bacha" comme symbole de son autorité et de son influence.

Habillés en femme, maquillés et les cheveux parfois teints, ces garçons âgés de 10 à 18 ans sont utilisés comme danseurs et jouets sexuels lors de soirées entre hommes. Cette pratique est largement acceptée dans un pays qui condamne l'homosexualité comme une perversion, interdite par l'islam.

- Est-il répandu ? -

"Les femmes sont là pour l'éducation des enfants, les garçons pour le plaisir", peut-on entendre dans plusieurs régions d'Afghanistan.

Le "bacha bazi", interdit par les talibans quand ils étaient au pouvoir (1996-2001), a connu une forte résurgence ces dernières années. La pratique serait aujourd'hui largement répandue dans les zones rurales pachtounes, dans le sud et l'est du pays, ainsi que dans les régions tadjikes du nord.

- Pourquoi cette pratique ? -

La stricte ségrégation des sexes au sein de la société afghane et le manque de contact avec les femmes ont contribué à son développement, estiment les associations de défense des droits de l'Homme.

Mais la pratique a prospéré aussi en raison de l'absence d'Etat de droit, la corruption, la difficulté d'accès à la justice, l'illettrisme, la pauvreté, l'insécurité et la présence de groupes armés, a indiqué la Commission indépendante des droits de l'Homme en Afghanistan (AIHRC) dans un rapport de 2014.

Elle soulignait que la loi afghane punit le viol et l'homosexualité mais ne contient aucune disposition précise concernant le "bacha bazi", d'où un "vide et une ambiguïté" du système sur le sujet.

"De nombreux adeptes disposent de réseaux au sein des organes de sécurité et jouent de leur influence et de pots-de-vins pour échapper à toute sanction", écrivait-elle.

- Qui sont ces garçons ? -

Les "bachas" ont pour la plupart entre 10 et 18 ans. Ils sont parfois enlevés et parfois vendus par des familles pauvres à leurs agresseurs, selon l'AIHRC. Les 13 familles rencontrées par l'AFP ont évoqué un enlèvement.

"Les victimes, régulièrement violées, souffrent souvent de graves traumatismes psychologiques", pointait l'AIHRC dans son rapport. "Elles présentent des signes de stress et de perte de confiance en soi", de "désespoir" et "un désir de vengeance".

De nombreux adolescents ayant eu à souffrir de cette pratique la perpétuent une fois devenus adultes, entretenant ce cycle de violence. Mais "faute de services adéquats pour prendre en charge ces enfants qui furent confrontés aux pires abus, il est difficile de savoir exactement ce qu'ils deviennent par la suite", regrette Charu Lata Hogg, chercheur à l'institut britannique Chatham House.

- Quel impact sur la sécurité ? -

Les talibans se sont servis du "bacha bazi" en retournant contre les forces de sécurité afghanes de jeunes esclaves sexuels exploités, selon des responsables afghans.

L'existence de cette pratique au sein de la police afghane accentue l'insécurité dans des provinces déjà instables, comme Uruzgan dans le sud du pays.

En outre, cela mine le soutien pour les forces afghanes soutenues et formées par l'Otan.

Dans un rapport publié fin 2015, le Congrès américain prévenait que "le comportement de prédateurs sexuels des soldats et policiers afghans est susceptible de miner le soutien américain et afghan à ces forces et de mettre en péril" les dizaines de milliards investis par Washington pour renforcer les forces de sécurité afghanes.

Cette pratique renforce aussi la détermination des talibans à imposer la loi islamique dans le pays et alimente leur insurrection.

Source

2 commentaires

  1. Posté par Anne Lauwaert le

    Mais oui, mais c’est connu depuis longtemps, seulement ne le savent que ceux qui s’intéressent… donc il faut répéter et répéter encore pour que tout le monde comprenne que quand leur fils ou leur petit-fils se fait initier aux plaisirs par un chercheur de vie meilleure, il s’agit d’une tradition tout à fait respectable, un peu nouvelle chez nous mais bon… on s’y fera… n’est-ce pas?

  2. Posté par bigjames le

    Primitifs et arriérés. Des sauvages immondes et barbares.
    En occident, même en remontant des siècles en arrière, aucune pratique telle que celle-ci n’a jamais été tolérée.
    Seuls des musulmans peuvent avoir un comportement aussi vil et dégeulasse.

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