Médias. Politiques, parlementaires, médias du “Service public” et journalistes, TOUS unis pour revendiquer! Quoi? Et pour le bien de qui?

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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NDLR. Soutenir les journalistes “car ils jouent une fonction importante dans une démocratie”? La question est posée par un groupe de parlementaires de tous les partis politiques!
Mais la démocratie c’est aussi le pluralisme; or sur ce point il y a vraiment problème dans le “Service public” médiatique suisse et voilà que c’est un journaliste bien de gauche qui vient nous dire : “il y a le feu au lac” pour les journalistes. La situation serait dramatique? En réalité ce qui est vraiment scandaleux dans une démocratie comme celle de la Suisse et qui s’en vante quotidiennement c’est ce monopole inadmissible du “Service public” et la conseillère fédérale responsable du département concerné veut en plus encore soutenir la formation des journalistes, alors que le gigantesque budget de ce Service public médiatique le permettrait déjà très largement. En revanche, elle dit ne pas vouloir accorder des aides directes à la presse. Il ne manquerait plus que cela. Comme à l’agriculture? où ces aides sont vraiment indispensables, vitales?
Elle devrait savoir que les enseignants en journalismes sont aussi massivement à gauche que les journalistes eux-mêmes. Les sociologues parlent volontiers de “Reproduction sociale”. Est-ce cela qui est voulu encore davantage? Jamais il n’est question d’aide aux médias sur internet, par exemple à ceux de la Réinformation qui pluralisent réellement le paysage médiatique avec des moyens dérisoires et dont le recherche accaparent un temps énorme. Ce n’est sans doute pas par hasard qu’il est toujours question de démocratie ou de variété de la presse et non de pluralisme, alors que c’est ce pluralisme qui fait gravement défaut.
Dans “l’argumentaire” de ces parlementaires et du Conseil fédéral, il ne manque plus que l’argument passe-partout et constamment invoqué du rôle prétendument vital des médias du Service public pour la cohésion nationale et finalement celui de la menace des baillis étrangers médiatiques. Cette entente totale entre tous les partis politiques, parlementaires et journalistes est évidemment sans aucune arrière-pensée? Chacun y trouve évidemment son compte, sauf une très grande partie des citoyens qui ne veulent même plus payer la taxe imposée de force et en plus totalement disproportionnée. On sait depuis longtemps que “variété” des médias ne veut pas encore dire pluralité.
Chers citoyens suisses, vous allez non seulement continuer à subir le monopole du Service public médiatique, être obligés de payer une taxe dont vous êtes presque la majorité à ne plus vouloir, mais vous devez maintenant encore subir les plaintes et les revendications de médias et de journalistes dont beaucoup ne vous satisfont plus , et c’est un euphémisme!
Les droits populaires sont déjà bien mis à mal ces temps, est-ce maintenant le tour du pluralisme et de la concurrence, en l’occurrence dans les médias et le journalisme?

Médias

21 septembre 2016 19:46; Act: 21.09.2016 19:48Print

Un groupe parlementaire veut soutenir les journalistes

Le but du groupe est de s'engager pour la liberté et la variété de la presse. Il se veut un trait d'union entre les médias et l'Etat.

Le groupe de parlementaires entoure la conseillère fédérale Doris Leuthard.De g.à dr.: Juerg Grossen, (PLR/BE), Alice Glauser-Zufferey (UDC/VD), Rosmarie Quadranti (PBD/ZH), Christian Lohr, (PDC/TG), Matthias Aebischer (PS/BE), Doris Leuthard et Fathi Derder (PLR/VD).

Le groupe parlementaire «Journalisme et démocratie», formé récemment, veut s'engager pour les journalistes. La ministre des médias Doris Leuthard est également inquiète des pressions qui pèsent sur cette catégorie professionnelle.

«Je constate que les journalistes n'ont plus le temps d'exercer leur métier de manière sérieuse», a déclaré mercredi la conseillère fédérale aux journalistes, éditeurs et politiciens présents à Berne lors du premier événement du groupe parlementaire. La pression croissante sur les coûts dans les rédactions est en particulier responsable de cette situation.

Toutefois, Doris Leuthard s'est également montrée convaincue que «le bon journalisme a de l'avenir». Dans une époque où les informations sont disponibles en masse, il faut une classification.

«Le feu au lac»

Pour le président du syndicat de journalistes Impressum, la situation est plus dramatique. «Il y a le feu au lac», a relevé Christian Campiche. Les interviews superficielles ont remplacé les recherches approfondies, selon lui.

De plus, les rédactions des quotidiens fondent. Parce que la maison mère Tamedia a fermé le robinet financier, les quotidiens romands 24 Heures et la Tribune de Genève pourraient fermer, a-t-il commenté.

Le but du groupe parlementaire est de s'engager pour la liberté et la variété de la presse, a dit son coprésident et conseiller national vaudois Fathi Derder (PLR). Les médias ont une fonction importante dans une démocratie. Le groupe se veut un trait d'union entre les médias et l'Etat et s'engage pour de bonnes conditions cadres pour les journalistes.

Le secrétariat du groupe est géré par Impressum, montrant ainsi sa proximité avec les journalistes. Sept parlementaires de plusieurs partis se partagent la coprésidence du groupe qui s'est constitué en juin.

Soutien de l'Etat

Lors d'une table ronde, les participants ont cherché des solutions aux défis que posent notamment la digitalisation et la modification des structures de la branche des médias. Ce changement a lieu, «qu'on le trouve bien ou non», a souligné l'ancien rédacteur en chef de la Neue Zürcher Zeitung, Markus Spillmann. Il faut d'après lui s'adapter, la digitalisation offre aussi des possibilités.

  1. Spillmann et Mme Leuthard rejettent un renforcement du soutien financier de l'Etat. Celui-ci peut investir plus dans la formation des journalistes, selon la conseillère fédérale. Mais un soutien direct n'entre pas en ligne de compte.

Pour le co-rédacteur en chef du Courrier, Philippe Bach, un coup d'oeil à l'étranger vaut en revanche la peine: l'encouragement de la presse a donné de bons résultats, sans basculer vers des «conditions nord-coréennes».

Source :nxp/ats, version reprise et reformulée par le gratuit 20Minutes

 

12 commentaires

  1. Posté par Gaston Siebesiech le

    24 Heures du 28.10.2016 Renaud Bournoud écrit: “Le président du Conseil d’Etat Pierre-Yves Maillard se méfie des élites” ! http://www.24heures.ch/vaud-regions/president-conseil-etat-mefie-elites/story/30731121

    Oui il a bien raison, il a tout compris ! Il suffit de jeter un œil l’autre côté du lac. Un gouvernement élitaire bobo, un président roitelet guerrier avec sa cours, ses femmes et des comptes bancaires bien plein et un regard arrogant sur les « sans dents ».
    Excellent article Monsieur Bournoud, j’ai cru lire la Weltwoche! Pierre-Yves Maillard est un homme de mérite, un bosseur, un bon qui respecte les citoyens qui qu’il soit. Il est proche des gens, se méfie des cordées de politicards ou Madame et Monsieur sont généralement verts ou socialistes, les deux salaires étant payés par les citoyens!
    Le Management d’UNIA vient de démontré une fois de plus comment une élite surpayée manage les sans dents, les petits. Burger n’a-t-il pas été s’inspirer chez les Unions, syndicats aux USA si prochre de la maffia !
    Oui « People have the power », that’s it! Ces pseudos élites, castes « champagne, petit-four », soi-disant, intellectuels, artistes, psy machin, journalistes du média monopole et des groupes de presse milliardaires, fervent participants aux premières, aux festivals (bien sûr à l’œil), qui s’auto-proclame, auto-félicites sur notre do,s avec notre argent.
    Il faudrait plus de Maillards.

  2. Posté par Gaston Siebesiech le

    Bigjaes, oui, le délir! Une de journaleuse fait la revue de presse: ” Weltwoche, journal de droite…”. A déduire que la presse Suisse compte 1, un journal de droite, pire en plus écrit en bon allemand. Alors que les pauvres gauchistes n’ont rien à lire, pas un journal qui ne soutienne leur doctrine! C’est dûr d’être un gauchiste aujourd’hui, même pas un journal pour les soutenir, les pauvres!

  3. Posté par bigjaes le

    Pour ceux qui ont des nerfs à toute épreuve, à ne pas manquer la série matinale “Good Morning America” sur LaPremière.
    Un florilège quotidien anti-Trump, avec des invités toujours “choisis” par le très impartial Simon Matthey-Doret.
    Rien d’orienté, bien-entendu.
    Mercredi matin, l’interview d’une étudiante débile qui a osé supprimer la pancarte pro-Trump planté dans le jardin de la maison familiale par ses parents, qui entretiennent cette tarte.
    Avec bien entendu, le sourire approbateur du petit Simon.
    Le fachisme toléré et soutenu par notre super “journaliste”.
    Cette émission , c’est du grand art. De la propagande de gauche aux grandes heures d’écoute.

  4. Posté par aline le

    Les propriétaires de Ringier et Tamedia et d’autres grandes maisons de média sont des milliardaires, alors je ne vois pas pourquoi l’Etat devrait soutenir ces journaleux de gauche.

  5. Posté par Ben Palmer le

    “Celui-ci peut investir plus dans la formation des journalistes, selon la conseillère fédérale.”
    Personne à part moi et ma famille ont investis dans MA formation. J’ai appris moi-même tout seul à copier/coller

  6. Posté par Ben Palmer le

    Il me semble que nous les contribuable finançons déjà le “journalisme” avec les 7 programmes TV et les 15 programmes radio de la SSR.
    Non au financement public des médias. Qui fit financement dit dépendance.

  7. Posté par Nicolas le

    Cette situation évoque l’antienne de notre enfance, juste avant les grandes vacances: Les cahiers au feu, la maîtresse au milieu.

  8. Posté par Marcassin le

    «Je constate que les journalistes n’ont plus le temps d’exercer leur métier de manière sérieuse»
    Pour faire des copier-coller ça ne prends pas beaucoup de temps.

  9. Posté par Christian Hofer le

    J’étais tombé sur cette information, je n’en croyais pas mes yeux.

    Des arrogants qui s’arrogent un droit absolu sur l’information, jouent les victimes. Et que dire dernièrement du contrôle total des commentaires, sans recours, opéré sur Le Matin?

    Tout n’est fait que dans un sens, on peut se demander si ces politiciens qui militent n’attendent pas en retour une bonne publicité dans la presse, cela ne serait guère étonnant. Et tiens, il y a une UDC dans le tas. Le même genre qu’EWS qui a su bien utiliser la droite pour ses magouilles?

  10. Posté par Hervé le

    La dernière fois que j’ai entendu Leuthard parler du service public médiatique, elle admettait que les jeunes ne se renseignaient plus sur les médias traditionnels… et c’est pourquoi il fallait aller les chercher.
    On a donc des gens qui choisissent de s’informer ailleurs, d’une autre manière que par le “service public”, à qui ce dernier ne manque visiblement pas… et la solution c’est de les ramener dans les rangs. Notre droit constitutionnel à nous informer où l’on veut est donc conditionné à ce que décide le “service public”. Logique. Il y a des gens qui vivent encore à l’époque où la création d’une chaîne tv ou radio n’étaient possible que par l’état.
    Ma proposition de nouvelle définition pour le “service public”: Maelstrom de sociétés financées par l’État qui défendent publiquement les politiciens qui les défendent en retour. Définition populaire: Copinage.

  11. Posté par Gaston Siebesiech le

    Très intéressant Monsieur Windisch. Il y aurait donc comme un problème. Mais cette presse à sense unique, comme si “un grand timonier” dans la News Room décidait du message à faire passer existe, est pratiquée par nos trois médias milliardaire SRG RTS, Tamedia et Ringier.
    La SRG SSR ne veut, ne peut accepter le droit à un outil d’information où plusieurs opinions s’opposent, sont présentées. L’auditeur décidera du discours qui lui va. Différents médias étatiques ou pas de certains pays qui nous entourent pratiquent déjà cette ouverture qui me semble être le seul frein à la déinformation ambiante Suisse.
    Il est évident que nos grands médias ont un monopole et sont dans les mains de gauchistes caviar cüpli mais bien à gauche.

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