Farida B., fichée S, bientôt libérée de prison pour "vice de forme"?
Farida Bekhaled, 36 ans, est actuellement incarcérée en détention provisoire à la prison de Lyon-Corbas pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte terroriste". A la suite d'un vice de forme, elle pourrait tout simplement retrouver sa liberté en ce début de semaine.
Une éventualité qui inquiète fortement les autorités, tant la famille de Farida Bekhaled possède de lourds antécédents en matière de jihad: trois de ses petits-frères, Mohamed (33 ans), Farid (29 ans) et Rafik (31 ans) sont actuellement en Syrie, faisant l'objet de mandats d'arrêt. Deux autres, Karim (24 ans) et Reda (21 ans) étant, eux, également incarcérés dans le même dossier que leur soeur, en lien avec Forsane Alizza.
Un fax qui ne passe pas, et un recommandé en retard
Tout commence le mardi 6 septembre, à midi, quand le greffe du juge en question envoie la convocation de Farida B. à son conseil. Problème: le fax ne passe pas, "impossible d'atteindre la destination" affiche l'appareil vieillissant.
Le temps pressant, le greffe change son fusil d'épaule et poste le précieux document en pli recommandé, avant 15 heures. Techniquement, il doit alors arriver le lendemain, mercredi 7, chez Me Vincent, respectant ainsi le délai légal. Il n'en sera rien.
Pour une raison inexpliquée, la lettre ne part que le lendemain, et tout est décalé d'une journée: l'avocate de Farida Bekhaled ne reçoit la convocation que le jeudi 8 septembre. Le délai légal étant calculé à partir du jour où le pli est reçu, seuls quatre journées séparent la convocation de l'audience, au lieu des cinq nécessaires (puisqu'il s'agit de jours "ouvrés", le week-end n'est pas compté). C'est un vice de forme.
Le vice de forme, en l’occurrence, est une reculade de faiblard. Un islamiste fiché S doit demeurer hors d’état de nuire, entre quatre murs et en détention sans miséricorde.
Mieux que la grâce présidentielle : le vice de forme et tout est oublié.
Pour quelles raisons l’Etat français n’envisage pas une expulsion groupée de toute la famille?
Espérons tout d’abord que tous ces beaux “français” ne sont privés d’aucune allocation ou autre logement social, accommodement ou bénéfice.
Ensuite, il est impressionnant de constater (encore et encore) dans quelle mesure cette lie de l’humanité qui s’incruste chez nous encombre et étouffe les ressources publiques de notre pays au point que ceux-là ne sont plus fonctionnels.
Que fait cette famille en France? A-t-elle contribué quelque chose à notre pays?
Au nom de qui et de quoi nous impose-t-on un tel déchet humain à entretenir et ensuite subir les méfaits ?
En leur temps, Andreas Baader et ses complices terroristes étaient retrouvés pendus dans leur cellule. Autres temps, autres mœurs aux conséquences autrement plus funestes.