La sorella latina serait-elle le maillon faible de l’Europe de Bruxelles ? Dans un précédent article nous écrivions que le Brexit n’était que le catalyseur de la crise des dettes et consécutivement de l’euro. L’hypothèse se confirme avec la fragilisation des banques italiennes : autour de 360 milliards de créances douteuses dont 200 que les marchés jugent irrécouvrables. On nous parle de fonds propres à consolider alors que nous ne sommes plus dans cette dimension puisque, rapporté au PIB Italien, le montant de 360 milliards est absolument colossal, autour de 22 % de ce PIB. L’Italie a d’ailleurs appelé au secours l’Europe pour recapitaliser à hauteur de 40 milliards son système bancaire, ce qui est tout à fait insuffisant et qui s’attira un « Nein ! » vigoureux de V. Schaübel et de l’Allemagne. Solidarité européenne ? En réalité si l’Allemagne veut le maintien du statu quo elle devra accepter de payer ou sortir par le haut, tandis qu’en Italie on commence à songer à sortir par le bas.
Article complet : EL, Olivier Pichon
Mais non, l’Europe a déjà prevu une telle situation – on block (et on prélève une taxe sur) les comptes bancaires des contribuables et puis c’est tout! c’est déjà dans la constitution européene. Merkel et al peuvent dormir tranquille.