Dans une note adressée à ses confrères de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, l’abbé Franz Schmidberger, supérieur du séminaire de Zaitzkofen (Allemagne), appellerait semble-t-il de ses vœux une régularisation canonique de cette Fraternité fondée par Mgr Marcel Lefebvre. Dans sa note, il indique que les textes comme le contexte ont changé. Les textes qui sont proposés par Rome ne sont plus les mêmes qu’il y a vingt-cinq ans. Désormais, le Saint-Siège accorde une « prélature personnelle », structure qui « n’a été offerte à aucune autre congrégation ».
-
De même, sur le fond, il constate que « les propositions récentes ne parlent plus de reconnaître Vatican II, ni la légitimité du Novus Ordo Missae. Aussi il semble que le moment d’une normalisation de la Fraternité est arrivé ». L’atmosphère n’est plus la même qu’il y a vingt-cinq ans, non pas tant dans ce qui est enseigné, mais dans la façon de tolérer ceux qui contestent les nouveaux enseignements : « Nous avons des sympathisants parmi les prêtres et cardinaux, dont certains voudraient faire appel à nous pour les aider, ils nous donneraient des églises et peut-être confieraient un séminaire à nos soins. Mais actuellement, à cause de notre situation, c’est impossible pour eux de le faire ».
-
Après avoir répondu aux différentes objections, notamment celle de la crainte de l’édulcoration des positions et de la prédication, l’abbé Schmidberger attire l’attention sur le danger qui peut gagner les rangs de la Fraternité Saint-Pie X: une perte progressive de l’esprit de l’Église ne permettant plus de poser un jugement objectif : « Si les fidèles ou des membres de la Fraternité trouvent confortable cette situation de liberté de dépendance de la hiérarchie, alors cela implique une perte graduelle du sensus ecclesiae ». Selon lui, la mouvance « résistante » a abandonné une réalité fondamentale et il parle de « personnes qui ont, de toute évidence, perdu le sens de l’Église et de l’amour de l’Église dans sa forme concrète. À l’heure actuelle, ils se battent entre eux ».
-
Adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
http://www.riposte-catholique.fr/non-classe/abbe-franz-schmidberger-moment-dune-normalisation-de-fraternite-saint-pie-x-arrive
-
Décidément, Peyhem Veys, dans vos propos sur la franc-maçonnerie et le protestantisme, il me semble que vous racontez n’importe quoi. Avant d’affirmer de telles âneries il serait souhaitable que vous vous documentiez un minimum. La Franc-Maçonnerie n’est de loin pas une secte. Je suis d’ailleurs à votre disposition pour vous le prouvez par A + B. Quant à en faire l’amalgame avec le protestantisme c’est du délire pur et simple. Ce sont certaines de vos opinions qui sont sectaires. A b. e.
Vu les prises de position du pape, aux noms de la diversité, du multicul.tu.réalisme et du vivre ensemble, une régularisation de cette fraternité ne devrait être qu’une question de formalité adaptée. On nous impose bien pire sous ces prétextes et ça rétablira l’équilibre.
Ce serait évidemment une bonne chose. Ainsi, puisque l’Eglise Catholique accepte dans son giron une ribambelle de tendances plus ou moins cohérentes, pourquoi ne pas le faire avec ceux dont le rite découle d’une tradition séculaire et bien plus longue que les blablas de bonimenteurs de certains hommes d’église ou assistants sacerdotaux. Il est bien plus juste et utile pour l’Eglise Catholique de réintégrer ce mouvement dynamique et productif que d’accepter les protestants, descendants direct de la très chère franc-maçonnerie. Pas étonnant, dès lors, que les infiltrés de ces sectes diaboliques, prônent avec détermination le rapprochement avec ceux-ci. Même si l’orgueil des tendances “écônardes” reste une embûche, pour une fois, l’Eglise ferait bien de reconnaître les siens et cesser de frayer avec des sectes nuisibles (bien qu’à des degrés différents) telles que l’islam, la judaïsme, le protestantisme et toute une floppée de mouvements hétéroclites divers et étonnants……