Des proches des Indigènes de la République ont lancé un camp de formation à l'antiracisme politique de quatre jours, du 25 au 28 août 2016, ouvert à 150 personnes, qui aura lieu près de Reims. Il est précisé sur le site : « Le camp d'été est réservé uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d'État en contexte français, nous accepterons cependant quelques inscriptions de personnes subissant le racisme d'État mais vivants dans d'autres pays ».
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Une précision qui exclut donc les personnes blanches, qui ne souffrent pas selon les organisateurs de « racisme structurel ». Loin d'être une initiative isolée, ce camp est l'exemple d'un phénomène de plus en plus répandu dans les mouvements de la gauche radicale. Ainsi, à l'Université Paris 8 mi-avril, en marge des manifestations contre la loi travail, un groupe de réflexion « organisé en non mixité », proposait de donner la parole sur le sujet exclusivement à des personnes « non-blanches ».
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Le principe de «non-mixité» provient directement des études féministes et postcoloniales des universités américaines. Ainsi la commission « féminisme » de Nuit Debout revendique ouvertement la non-mixité. Sont exclus de certains débats les hommes cisgenres (hétérosexuels). Les militantes débattent dans un secteur délimité par des ficelles tendues que n'ont pas le droit de franchir les hommes.
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté
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C’est très bien ainsi: qu’ils restent entre eux et, surtout, qu’ils nous foutent la paix. Après, on s’occupera de tous les vider (remigration).