Journal du Lundi 18 avril 2016
Immigration / Nuit de violences à Paris
Violentes bagarres entre clandestins à Paris ! Dans la nuit de jeudi à vendredi, près de 100 migrants se sont affrontés dans un campement installé en dessous de la station de métro Stalingrad au Nord-Est de la Capitale. Ils ont utilisé le mobilier urbain et divers objets comme projectiles. Interrompus une première fois par la police en début de soirée, les migrants ont repris leur rixe vers 23h30, obligeant le retour des forces de l’ordre. Des riverains effrayés ont filmé la scène. Des images diffusées par le site fdesouche mais peu reprises en dehors de la réinfosphère.
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Abritant près d’un millier d’hommes venus d’Erythrée, du Soudan et d’Afghanistan, le campement avait était évacué à 2 reprises par la mairie de Paris, en vain. Auparavant installés dans la jungle de Calais, ces hommes n’en sont pas à leur premier affrontement. Des scènes semblables se sont en effet fréquemment produites dans la ville du Pas-de-Calais depuis l’explosion de la crise migratoire en 2014. Les tensions ethniques sont la plupart du temps à l’origine des rixes. Le maire de Paris, Anne Hidalgo, n’a fait aucun commentaire sur ces événements. Comme à Cologne en décembre, le monde politico-médiatique est resté muet.
Union européenne / Crise migratoire : la contre-offensive du FN
L’Union européenne s’enlise un peu plus dans la crise migratoire. L’absence de cohérence des politiques des Etats membre et la complaisance à l’égard des clandestins provoquent un véritable appel d’air. Au Parlement européen, le député français Marie Christine Arnautu a rédigé un projet d’avis sur la question. Face à la réalité violente de l’afflux migratoire, Bruxelles reste toujours impuissante.
Crise migratoire et nouveau Frontex, l’Union européenne face à la réalité ! Alors que la crise migratoire met à mal l’espace Schengen, le député français au Parlement européen Marie-Christine Arnautu, membre de la commission des Transports a transmis un projet d’avis sur la question migratoire. Dans ce rapport, présenté en commission, le député Front National, membre du groupe Europe des Nations et des libertés, tire la sonnette d’alarme sur la situation migratoire et dénonce l’inaction de Bruxelles.
(ITW M-C Arnautu)
Le rapport pointe du doigt les nombreuses défaillances de l’espace Schengen. La porosité des frontières permet aux terroristes de circuler librement. Face à la prééminence du droit communautaire sur les textes nationaux, l’action des Etats est rendue inopérante.
(ITW M-C Arnautu)
Pour être effective, la proposition de la Commission doit être approuvée, par le conseil de l’Union Européenne et votée à la majorité absolue par le parlement européen. Le texte pourrait bien être vidé de sa substance et même provoquer un appel d’air en direction des pays du sud.
(ITW M-C Arnautu)
C’est la première fois, qu’un député du Front National présente un avis de projet au Parlement européen. En effet, il est très difficile pour un groupe minoritaire comme Europe des Nations et des Libertés de présenter un tel rapport surtout quand cela concerne des questions liées à l’immigration.
Europe / Les conséquences du Brexit
“Le Royaume-Uni serait appauvri pour toujours ! ”C’est ce que promet le ministre des finances britanniques, Georges Osbourne, en cas de Brexit. A un peu plus de 2 mois du référendum sur le maintien ou la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, le gouvernement de David Cameron promet l’apocalypse si le OUI l’emporte. Si tel était le cas, Londres négocierait avec Bruxelles un accord de libre-échange similaire à celui reliant le Canada au bloc européen. En suivant ce scénario, une analyse du Trésor anticipe une baisse du Produit intérieur brut de 6 % d’ici à 2030 coûtant 5 400 euros par an et par ménage. Le Brexit pourrait également diviser le Royaume-Uni. Le premier ministre écossais envisage un second référendum sur l’indépendance si les Anglais votaient “OUI”. A Bruxelles, on évoque des représailles en réponse au Brexit. Si les Britanniques sortent, l’UE perdrait alors sa deuxième puissance économique et ses 64 millions d’habitants. Déjà sous la pression de la vague migratoire, l’Union se montrera très dur avec Londres pour éviter l’effet contagion et la fin du projet européen. Un Brexit relancerait évidemment les revendications séparatistes et souverainistes dans toute l’Europe. Une longue période de négociations s’ouvrira pour redéfinir les relations diplomatiques et commerciales. Le Royaume-Uni perdra de facto son accès au marché commun. Les géants de l’industrie britannique sont largement contre le divorce. En effet, les voitures seront taxées à 10 % et les produits alimentaires à 20 % à leur arrivée sur le continent. Les responsables du milieu financier et bancaire menacent déjà de s’exporter à Paris ou Francfort. Le nombre d’emplois liés à la finance disponibles à la City s’est déjà effondré de plus de 20 % par rapport à l’an dernier. Si le camp du NON agite les peurs pour l’emporter, le maire de Londres, Boris Johnson, compare le Brexit à une sortie de prison et dénonce l’hypocrisie de Barrack Obama qui s’est prononcé contre la sortie. Quoi qu’il en soit, les deux camps sont actuellement à 50-50 dans les sondages.
International / Dilma Roussef bientôt destituée !
Dilma Roussef bientôt destituée ! La présidente brésilienne ne devrait pas finir la 2ème année de son 2nd mandat à la tête de l’Etat. Dimanche, les députés ont majoritairement voté pour sa destitution. Une fois la présidente écartée, la crise pourrait bien s’aggraver. Alexandre Rivet
2/3 des députés en faveur de la destitution de Dilma Roussef ! Dimanche, à l’issu de débats houleux, la présidente brésilienne a connu ce qui devrait être le début de la fin de sa carrière politique. Dans une ambiance de fin de règne, les pros et les antis destitution se sont succédés à la tribune.
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Le sort de la présidente reste suspendu au vote des sénateurs le 11 mai prochain. Si ces derniers valident la destitution, Dilma Roussef sera mise en accusation pour “crime de responsabilité” et écartée du pouvoir pendant 180 jours en attendant un verdict final. Dilma Roussef est accusée d’avoir masqué les chiffres du déficit public. Une pratique courante pour les chefs d’Etat brésiliens. En réalité, la présidente paye ses échecs politiques et économiques : abandon des classes moyennes, incapacité de relever l’économie, mais aussi la politique de rigueur qui aura fâché sa gauche sans pour autant rassurer les milieux d’affaires. Une destitution s’était déjà produite au Brésil. En 1992, le président Fernando Collor de Mello avait connu une telle situation mais pour des faits de corruption, ce qui n’est pas le cas de l’actuelle présidente.
Dilma Roussef estime qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’un coup d’Etat institutionnel fomenté par son ancien allié centriste, le vice président Michel Temer qui prendrait sa place après le vote du Sénat. Ce dernier est cité dans le dossier Petrobras pour des ventes illégales d’éthanol. Futur président par intérim, il avait négocié le vote de destitution des députés contre des postes clefs. 36 des 65 députés de la Commission spéciale pour la destitution sont inculpés ou ont déjà été condamnés pour des faits de corruptions. Selon toutes vraisemblances, Dilma Roussef ne sera plus présidente dans un mois et si le pays ne perd pas un grand chef d’Etat, il pourrait en revanche voir arriver une classe politique plus corrompue que jamais.L’actualité en bref
– La Hollande de plus en plus adepte du référendum ! 9 jours après le vote sur l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union Européenne, où le “Non” l’a très largement emporté, les Néerlandais veulent s’exprimer sur le Traité transatlantique. Encouragés par le Parti socialiste, 100 000 citoyens ont pour l’instant signé la pétition alors que 300 000 sont nécessaires pour organiser un vote. L’issue de ce référendum pourrait être contraignante pour l’accord de libre échange Etats-Unis-Union-Européenne qui devrait être finalisé avant janvier 2017.
– L’UMIH pour le boycott de la taxe de séjour pendant l’euro 2016 ! L’union des métiers et des industries de l’hôtellerie est vent debout contre le partenariat conclu entre l’UEFA et la plateforme hôtelière Abritel-HomeAway. En effet, cette société ne se serait pas engagée à collecter et reverser la taxe de séjour aux villes qui accueilleront les matchs de la compétition. Laurent Duc, responsable à l’UMIH, encourage donc les franchises hôtelières à ne pas verser cette taxe. Une décision qui peut représenter un manque à gagner d’environ 7,5 millions d’euros pour l’Etat.
– Pensant passer la nuit debout, Finkelkraut aura passé la nuit couché ! Samedi soir, le philosophe Alain Finkelkraut est allé place de la République à Paris pour tenter d’écouter les revendications des manifestants. Mais contrairement à ce qu’il s’était imaginé, l’académicien a été violemment pris à parti et a reçu des crachats. Les jeunesses communistes ont immédiatement revendiqué l’incident. Traité de fasciste, Alain Finkelkraut a reçu le soutient de nombreux politiques de tout bords. Marion Maréchal-Le Pen a été l’une des premières à monter au front dénonçant les jeunes “fumeurs de pétards”.
– Fachos au goulag, facho au four ! C’est ce que l’on peut lire sur les locaux de l’Action Française de Marseille. Dans la nuit de samedi à dimanche, des militants d’extrême gauche se sont livrés au saccage des locaux de l’organisation monarchiste. Ces exactions ont été commises alors que ce déroulait samedi un déjeuner intitulé “bouffe contre l’extrême droite” et qu’un important dispositif policier avait été déployé dans l’après-midi pour éviter des affrontements. Ces incidents surviennent alors que l’extrême gauche profite partout en France de l’impunité des pouvoirs publics comme l’ont montré les manifestations violentes en marge du mouvement Nuit Debout. Dans un communiqué, l’Action Française de Marseille dénonce la lâcheté de ces actes et la complicité de certains médias locaux qui ironise sur les menaces dont sont victimes les militants nationalistes. Une plainte a été déposée par l’Action Française.
– Les motards en colère ! A l’appel de la FFMC, la Fédération Française des Motards en Colère, des dizaines de milliers de motocyclistes ont manifesté dimanche à travers la France. Ils s’opposent au projet du gouvernement d’instaurer un contrôle technique à la revente des motos. Le rassemblement parisien, où l’on pouvait dénombrer près de 15 000 deux-roues, était aussi l’occasion pour les motards de protester contre Anne Hidalgo, le maire de la capitale, qui souhaite interdire l’accès en ville des véhicules datant d’avant 2000 à partir du 1er juillet prochain.
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