L’UDC se déchire sur le sort à réserver aux secondos

Renvoi des étrangers criminels.

Les secondos sont-ils des étrangers comme les autres, à renvoyer en cas de délits graves ou de récidives? Cacophonie à l’UDC.

Il a beau être un petit nouveau sous la Coupole fédérale, le conseiller national Hans-Ueli Vogt (UDC/ZH) a jeté dimanche un sacré pavé dans la mare. Le Zurichois a en effet estimé dans la Schweiz am Sonntag que l’initiative de son parti «Pour le renvoi effectif des étrangers criminels», soumise au vote le 28 février prochain, ne doit pas concerner les secondos, soit les étrangers de deuxième génération, souvent nés en Suisse.

Source

Rappel: Suisse : Secondos Plus veut retirer la croix du drapeau national

5 commentaires

  1. Posté par Jeferson le

    Bonjour,
    L’UDC se déchire sur le sort à réserver aux secondos? Et puis quoi encore? Les bobos de la presse de gôche prennent leurs désirs pour des réalités!
    Un -nouveau- conseiller national UDC zurichois exprime un avis divergent. C’est positif: il peut le faire, ce n’est pas interdit à l’UDC. C’est l’occasion de parler du sujet et de débattre. A chacun d’avancer ses arguments, c’est ainsi qu’on enrichit une discussion.
    Il faut dire qu’à gauche on n’a pas l’habitude de débattre. Il y a l’avis officiel du parti, et tous ceux qui ne sont pas d’accord vont fonder un courant dissident. Chacun de leur côté et en ordre dispersé, ça se remarque moins et ça n’a aucune chance de succès. C’est la logique binaire d’enfants de divorcés: quand papa et maman discutent, ils se déchirent!
    Les journalopes polytraumatisés qui pondent ce genre de conneries devraient commencer une thérapie. Leur façon sans nuance d’appréhender le monde n’est pas constructive. Et au risque de les décevoir, il serait temps pour eux d’apprendre qu’on peut avoir une discussion simple, dépassionnée, entre adultes, et sans pour autant se bouffer le nez.
    Ce n’est certes pas la norme dans leurs familles maintes fois re-décomposées. Mais certains vieux cons rétrogrades, même pas transgenres y arrivent. Je devrais avoir honte: je suis en couple depuis plus de 30 ans avec une femme que j’embrasse chaque matin. Que je respecte. Avec laquelle je discute. Et on ne se déchire pas. Aussi indécrottablement hétéro que démocrate, les seules choses qu’il m’arrive de déchirer au moment de faire mon devoir sont des enveloppes de votes et parfois, j’avoue, de la lingerie.
    Les journalistes de gauche sont comme des slips en dentelle: on pense que c’est décoratif, mais on perd un temps fou avec ces bêtises…
    Jeferson, janvier 2016

  2. Posté par Le pragmatique le

    L’UDC aurait pu accorder les violons; c’est pas malin, c’est une balle dans le pied.

  3. Posté par fergile le

    La Suisse appliquant le droit du sang, celui qui y est né n’est pas forcément Suisse.
    L’initiative concernant les étrangers, ceux qui sont nés en Suisse sont soumis à l’expulsion automatique en cas de crime.
    Les politiciens UDC, comme les autres d’ailleurs, auraient l’air plus intelligents et mieux au service du peuple s’ils connaissaient la loi et la faisaient appliquer.

  4. Posté par Théodore J Berseth le

    Secondos…tertio…à l’infini.
    Les seuls secondos ou “naturalisés” que l’on peut considérer comme Suisses, sont ceux qui ne possèdent pas la double, triple….nationalité. Du moment que l’on est bi-national cela suppose que l’on veut profiter d’avantages quand cela nous convient ! Chaque résident, légalement établi, fait partie de la communauté “sociale et de droit”. Et les lois sont claires…Si l’on ne peut pas “créer” des apatrides, les doubles nationaux ou “secondos” non citoyens ne font pas partie de cette catégorie !
    Alors le “grand écart” de l’UDC est bien une réalité “immigration et immigration choisie”, criminels “primos et secondos”, etc….

  5. Posté par Chouette le

    “Cacaphonie à l’UDC”

    La crédibilité de l’UDC a du plomb dans l’aile au vu de ses éternelles cacaphonies justement.

    Etre né en Suisse ne signifie pas être nationaliste.
    Comme certains l’ont déjà indiqué, deux possibilités existent : la naturalisation ou le respect des lois.
    La Suisse n’a pas à entretenir tous les “bandits ou malades de la planète”, elle a déjà assez à faire avec ses nationaux.

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