L’UDC fait de la publicité dans le journal de gauche «Le Courrier». Des lecteurs résilient leur abonnement

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Le parti agrarien n'a pas hésité à acheter de la pub dans «Le Courrier». Outrés, certains lecteurs ont résilié leur abonnement.

«Je ne suis pas sûre que l’UDC ait gagné beaucoup de vote avec cet encart, par contre «Le Courrier» y a perdu un peu d’estime.» Ce coup de gueule partagé sur un réseau social a été poussé par une abonnée lausannoise du quotidien genevois de gauche. Comme d’autres lecteurs et militants de ce journal indépendant, elle a été heurtée par une annonce politique du parti de Christoph Blocher, parue à la veille du premier tour des élections fédérales, et appelant à voter... UDC!

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4 commentaires

  1. Posté par Pehem Veyh le

    @ conrad.hausmann: tout à fait, cela montre leur tolérance et qu’eux, font moins de simagrées que nous lorsqu’il s’agit de réagir. Résiliez vos abonnements à nos médias écrits, tous de gauche et au service du mondialisme. Je n’arrive pas à comprendre le masochisme qui fait que l’on arrive à payer plus de 350.- par an pour se faire dégueuler dessus. Mais bon!
    Quant au Courrier, il vivote parce qu’il n’y a plus de Conseiller communiste pour lui filer 100 mille balles pour redresser les finances. Marrant comme à gauche on dispose du bien public….

  2. Posté par conrad.hausmann le

    Cela en dit long sur l’esprit large et tolérant des lecteurs du courrier ultra-gauchiste.

  3. Posté par John Longeole le

    @Pierre H. Excellente idée. Malheureusement les rédacteurs préfèreront aller au chomdu que de recevoir un salaire du “diable”.

    Cette anecdote est très révélatrice: le suicide par attachement aux tabous idéologiques.

    Un autre exemple est la déroute annoncée de l’Entente, ou plutôt la Mésentente, à Genève à cause des mots d’ordre ineptes du damoiseau Lorétan et du très BCBG et pas sec derrière les oreilles jeune poussin de “baron de Senarclens de l’Erreur de Casting”, surnom avec lequel il restera dans l’histoire genevoise (la petite histoire bien sur, pas la grande).

    Dans le cas du COURRIER c’est un exemple encore plus ironique de dialectique de la poule et de l’oeuf.

    Je suis en déficit, je ne peux pas boucler mes fins de mois. J’ai donc besoin d’annonces payantse. Dois-je accepter des annonces grassement payées d’un parti gouvernemental pour lequel votent une bonne partie de mes lecteurs mais qui horripile les cerbères de la gauche immigrationiste ?

    Je suis pris au piège et je ne peux que perdre:

    Si j’accepte les annonces et encaisse pl’argent, je perds des abonnés. Je creuse mon déficit. Je suis perdant.

    Si je refuse, je n’encaisse pas un argent dont j’ai un besoin vital. Et je creuse mon déficit encore plus. Je suis perdant aussi.

    Quoi que je fasse le résultat est le même.

    C’est in – so – lu – ble !

    LE COURRIER s’accroche bien. Pour le moment il survit, ou survivote. Mais le cardinal Mermillod, son fondateur, doit en avoir assez de se retourner dans sa tombe. Bientôt il va cesser d’intercéder auprès de la Sainte Vierge pour sauver du naufrage le journal qu’il a fondé. Cette anecdote en est une illustration. Quand les rats quittent le navire …..

  4. Posté par Pierre H. le

    Maintenant, Christoph Blocher doit acheter ce journal et en faire un Weltwoche romand !! 🙂

Et vous, qu'en pensez vous ?

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