Elle devient presque certainement un chaos, sauf peut-être, par exception, si elle est un petit pays très riche et uni comme la Suède, par exemple. Mais, très généralement, l’Histoire nous enseigne que lorsqu’un gouvernement de gauche est porté au pouvoir, il ne peut se maintenir que de deux manières : soit en penchant vers l’extrême-gauche jusqu’à ...
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@Christian:
Tu commets deux erreurs dans ton analyse.
Premièrement ce que tu dis ne fais sens que parce que ce n’est pas la “couleur” politique qu’il faut regarder, “droite” ou “gauche” cela ne veut rien dire. Ta conclusion est donc stricto sensu correcte, mais pour une mauvaise raison.
La gauche en Angleterre n’est pas plus étatiste que la droite française et la droite grecque l’est probablement plus. Ce qu’il faut regarder c’est le niveau d’intervention étatique que les partis de droite comme de gauche prônent et le niveau effectif qu’ils ont implémenté dans leur pays, qu’ils soient labellisés “droite” ou “gauche”. Dans beaucoup de pays il y a un socialisme de gauche et un socialisme de droite.
Deuxièmement, de regarder la couleur d’un gouvernement au temps X pour savoir si un pays est économiquement dynamique est absurde: ce qui fait la prospérité et le dynamisme économique c’est toutes les mesures qui ont été prises durant les décennies précédentes et qui pèsent sur l’économie sur le long terme. D’une part très souvent les mesures ont développés leurs effets à plein des années après avoir été mises en place. D’autre part, c’est le cumul de ces mesures au travers du temps qui importe. Tu peux avoir un gouvernement de droite maintenant, alors que le pays vient de se taper 20 ans de socialisme avant, il sera moins dynamique à l’instant qu’un pays qui a bénéficié de 20 de libéralisme économique et qui vient de voter pour un gouvernement de gauche.
@Christian:
“Ce n’est pas la gauche ou la droite qui impacte le niveau de vie d’un pays, mais le dynamisme de son économie. Il suffit de comparer le pib par habitant des pays développés et démocratiques pour constater qu’il n’y a pas de corrélation entre cet indicateur et la couleur politique de ses autorités”.
Et ce qui détermine le dynamisme économique c’est la liberté économique, donc plutôt des politiques économiques de droite.
Il suffit, comme tu dis, de prendre les classements internationaux de liberté économique, comme celui de la Héritage Foundation, de regarder comment les pays démocratiques occidentaux sont classés, donc de regarder leurs degrés relatifs de libertés économiques, puis de prendre les classements internationaux de PIB/tête, de corruption, etc., pour constater que c’est fortement corrélé.
Pas besoin de faire de l’économétrie complexe. N’importe qui peut comparer les ordres et se rendre à l’évidence en calculant une simple corrélation: plus un pays a une politique économique dite de “droite”, c’est-à-dire moins il contrôle, réglemente et taxe l’économie et le marché du travail, et plus son économie est dynamique, bref, plus il est prospère.
@Christian : “Ce n’est pas la gauche ou la droite qui impacte le niveau de vie d’un pays, mais le dynamisme de son économie.”
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Parce que vous avez déjà vu un pays à gauche avoir une économie dynamique ?? Un socialiste ne sait même pas ce qu’est l’économie (…sinon, il ne serait pas socialiste, comme dirait l’autre).
Aux USA, les Etats les plus à gauche sont ceux qui n’ont plus d’économie et qui battent les records de pauvreté et de criminalité en pourcentage…
@Christian (première ligne): petit par le nombre d’habitants: 9,6 millions, comparable à la Suisse (8,1 millions)
La Suède … petit pays ..n’importe quoi!
Ce n’est pas la gauche ou la droite qui impacte le niveau de vie d’un pays, mais le dynamisme de son économie. Il suffit de comparer le pib par habitant des pays développés et démocratiques pour constater qu’il n’y a pas de corrélation entre cet indicateur et la couleur politique de ses autorités. Souvent par ailleur on constate qu’un gouvernement de gauche a tendance à gouverner à droite et qu’un gouvernement de droite penche souvent à gauche.
Voici un article que je mettrais en relation avec celui de Jan Marejko, « L’Espagne, matrice des tueurs… ». J’y relève les « idéologies utopistes et infantiles ». Je l’ai peut-être déjà dit, dans ce cas je le répète, je suis en cours de relecture du livre de Milovan Djilas, « Conversations avec Staline » (1962). Ou l’on voit que dans l’état soviétique violence et mensonge étaient élevés au rang de valeurs suprêmes. Et que l’idéal, auquel tous croyaient dur comme fer, y compris l’auteur avant d’en revenir, n’était rien de moins que la fraternité universelle. Ce qui me rappelle ma propre jeunesse. Il y a, à Genève, en face du centre William Rappard, une statue de style soviétique qui me rappelle le noble élan lyrique vers les lendemains qui chantent, de l’humanité triomphante.