Nos valeurs essentielles transcendent les idéologies et devraient, par conséquent, rassembler au-delà des différences et luttes idéologiques de principe. Ces valeurs relèvent précisément de ce socle commun qui permet la fameuse Unité dans la Diversité. La formule peut certes connaître des dosages variables mais lorsque la Diversité devient inconciliable, altérité absolue, et refus de l’Unité, la désintégration pointe à l’horizon.
« Notre radio » a consacré l’une de ses émissions de discussion avec les auditeurs de la semaine passée à ce sujet. Des avis forts différents, mais une large majorité était favorable à des cours obligatoires de langue pour les immigrés en vue d’une meilleure intégration ou d’une intégration tout court. Avec des avis divergents sur qui doit payer : les immigrés eux-mêmes ou l’Etat, ou encore, du côté de ceux qui anonnent à tout propos la formule consacrée «c’est aux patrons de payer», cette solution était aussi proposée dans le cas présent.
Evolution d’une partie de la gauche sur le thème de l’immigration : le pays d’accueil n’est plus la cause de tous les maux, les immigrés doivent aussi faire des efforts. Très bien, mais un rappel et une critique fondamentale s’imposent: il faut toujours que les réalités deviennent problématiques, voire graves, pour qu’enfin la gauche sorte de son sommeil angélique et devienne plus pragmatique, ravale un peu son idéologie pour prendre acte du réel. Certains acteurs du social, donc confrontés aux dures réalités du quotidien, vont subitement jusqu’à affirmer que le non respect de nos valeurs, voire la volonté de nous imposer des valeurs totalement étrangères aux nôtres, devrait entraîner une invitation à retourner dans les contrées où ces valeurs son en vigueur.
Mais la haine de notre société et le maximalisme idéologique n’ont pas disparu pour autant. Tel activiste de gauche, sans doute plus à gauche que ceux touchés par la grâce du réel, a osé affirmer que l’apprentissage de la langue était superflue, inutile même, et qu’il était parfaitement possible de travailler chez nous dans bien des métiers sans connaître la langue du lieu. Pire, qu’il n’y avait aucun problème à voir les immigrés maintenir leur culture et leurs habitudes et vivre entre eux en se rassemblant en communautés séparées. Passons sur l’irresponsabilité d’une telle affirmation par rapport aux enfants d’immigrés dont les parents ne savent pas la langue du pays d’accueil, méconnaissance qui entraîne des difficultés scolaires avec tout ce qui s’en suit puisque les parents ne peuvent aider leurs enfants dans leurs travaux. Soit un cumul des handicaps. L’aveuglement idéologique ou a bêtise tout court semble ne pas avoir de limite.
C’est là que le bât blesse. Cela revient à ne pas prendre acte des dangers et menaces de l’idéologie du multiculturalisme, même après des décennies de signes clairs pourtant. Il faudra bien finir par comprendre, avant l’irruption de conflits nouveaux, graves et insoupçonnés, et cela pas seulement en temps de difficultés économiques, que ce sera alors communauté contre communauté, et désintégration progressive de l’ensemble social.
Pour faire société, il faut un minimum de valeurs communes à tous, au risque de lézardes irréversibles dans l’intégration.
Nous allons proposer progressivement un ensemble d’articles en montrant point par point les dangers inattendus et les effets pervers créés par le chant multiculturaliste du chacun pour soi, qu’il a fallu entendre partout et depuis des décennies. Nous voulons attirer l’attention sur ce que la Suisse peut éviter si elle tient compte de la situation dramatique à laquelle ont abouti certains pays en n’osant pas réagir aux effets délétères de cette idéologie prônée naïvement et inconditionnellement depuis de longues années par les « progressistes » et autres partisans « d’avancées décisives ».
Un des pires effets est certainement celui de ces leaders musulmans –présents aussi dans notre pays !- récupérant et instrumentalisant cette idéologie multiculturaliste afin de décourager activement leurs coreligionnaires de s’intégrer et en leur demandant de refuser, de façon tout aussi militante, nos valeurs. Cela, en cherchant, pas à pas, domaine après domaine, à imposer leurs pratiques culturelles. Tout cela en faisant usage de la stratégie bien connue du double discours: on prétend travailler à l’intégration alors qu’on cherche à l’éviter à tout prix.
La Suisse tient ensemble grâce à la formule magique, qui en plus correspond bien à la réalité de l’Unité dans la Diversité. Cette formule-guide a permis d’intégrer bien des diversités qui ailleurs auraient entraîné dislocations et guerres civiles. Pour la première fois dans notre histoire nous sommes donc aujourd’hui obligés d’expliciter nos valeurs communes et intangibles, valeurs qui étaient jusqu’ici évidentes bien qu’implicites et appliquées quasi automatiquement. Il nous faut préciser et définir quelles diversités nous pouvons accepter et lesquelles ne peuvent en aucun cas l’être.
L’heure de vérité à sonner : L’heure qui nous oblige à traduire dans la pratique les résultats de nos réflexions, rappels et définitions, et cela de manière intransigeante et inconditionnelle.
Comme le disait un auditeur de cette émission, personne n’est tenu de rester chez nous s’il ne veut pas adopter notre mode de vie et nos valeurs. Ce discours est nouveau, surtout à gauche, chez certains du moins. Reste à espérer que les petits ruisseaux deviendront rapidement de grandes rivières.
Plus important encore. Nos valeurs essentielles sont plus fondamentales que les idéologies. Nos valeurs transcendent ces dernières et devraient, par conséquent, rassembler au-delà des différences et luttes idéologiques de principe. Ces valeurs relèvent précisément de ce socle commun qui permet la fameuse Unité dans la Diversité. La formule peut certes connaître des dosages variables mais lorsque la Diversité devient inconciliable, altérité absolue, et refus de l’Unité, la désintégration pointe à l’horizon.
C’est ce que nous devons éviter et c’est en nous battant contre les forces de désintégration- qui prétendent aussi à l’intégration, mais à l’intégration de leur seule et unique communauté refermée sur elle-même- que nous y parviendrons.
:Combien discussions sur immigration. asile, requérants etc: J’ai seulement une question. Si p ex en 2017 se présent à la frontière Suisse 200 000 requérants que-est que le gouvernement va faire
j’ajoute que on peut pas exclure ça à 100%
Nos valeurs sont dans notre livre sacré: la Constitution Fédérale!
Nos valeurs ? Il suffit de lire le code civil et le code pénal. Et des cours de civisme sont dispensés pour que tous, autochtones ou pas, sachent qu’elles sont les valeurs de notre culture.
C’est très joli tout ça, mais ces valeurs quelles sont-elles? Tout le monde parle de valeurs et personne ne dit quelles elles sont…