Elles s’appellent Mariam, Gigi, Lina, Ebru, Sara et Fatou. Elles ont entre 17 et 32 ans, sont Suissesses ou titulaires d’un permis B ou C, mais originaires des Balkans, du Liban, de Turquie ou du Tchad. Leur point commun? Avoir été menacée de mort par leur famille pour avoir refusé un mariage forcé ou sali la réputation de leur clan. Longtemps limités à certaines régions du monde, des crimes d’honneur sont aujourd’hui perpétrés en Europe en raison des flux migratoires.
Depuis le 1er juillet 2013, les officiers d’état civil suisses sont tenus d’avertir les autorités compétentes lorsqu’ils soupçonnent un mariage forcé. Si les collaborateurs de la Ville de Genève ont été sensibilisés à cette problématique, aucune union n’a depuis été annulée pour cette raison. « Certains officiers peuvent avoir peur des représailles des familles, il est important qu’ils se sentent soutenus ».
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