Nos lecteurs nous informent :
Education sexuelle sur une chaîne nationale norvégienne pour les enfants. Notamment : Comment se masturber, démonstration explicite :
.
.
Ci-dessous, stage de formation contre la "LGBT-phobie" à Paris pour les enseignants par une certaine Elise Devieilhe (sa thèse est sur le web).
Bien écouter :
.
Excellente vidéo.
À méditer devant cette décadence occidentale : 2 Pierre 2.6 Dieu a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir,
Inutile de gloser sur la “formation des enseignants à la lutte contre les LGBTphobies”, ce n’est qu’une opération de propagande perverse.
Quant à faire de “l’éducation sexuelle” pour les enfants, cela témoigne d’une naïveté consternante. Car il n’y a pas plus de sexualité que de génitalité chez l’enfant. Freud parlait de sexualité enfantine, en fait il visait le plaisir : affaire de pulsion (libido) qui implique des excitations, caresses etc…, donc phénomène étayé par les fonctions vitales. Une prime de plaisir s’ajoute à une fonction (par exemple le suçotement) et le plaisir est alors recherché pour lui-même. Mais Freud a tout de même pointé un caractère essentiel de ce qu’il appelle “sexualité infantile” : elle ne connaît pas d’objet sexuel (de partenaire), ce n’est que de l’autoérotisme; cette sexualité n’est donc pas orientée vers la reproduction -c’est la raison pour laquelle il la qualifiait de “perverse”. Sans être freudien, je pense que cette approche ne manque pas de logique.
Par ailleurs, l’ethnologie nous explique que les enfants ont une connaissance de la différence biologique des sexes, mais qu’ils ne l’éprouvent pas. En fait, le choix de l’objet externe se fait lors de l’émergence au social, à la puberté.
Cela n’empêche pas l’enfant de fantasmer sur la sexualité, sans pouvoir l’éprouver. Il ne cherche qu’un auto-érotisme, mais ni la reproduction de l’espèce ni le plaisir négocié avec l’Autre qui n’est pas encore constitué.
Par conséquent, il est vain d’essayer de lui expliquer les “mystères” anatomiques et physiologiques d’une sexualité à laquelle il n’a pas encore accès. Tout au plus cela le fait-il fantasmer (je me demande si ce n’est pas pire que de le laisser pour un temps dans l’ignorance).
Enfin, ce qui m’époustoufle, c’est que “l’éducation sexuelle” soit en passe d’être systématisée dans des pays à fécondité très réduite… et qu’elle est ignorée dans les pays à fécondité explosive, là où les ressources ne suffisent plus à nourrir la population. Voilà encore une aberration de nos sociétés “industrielles”.