Le maccarthysme de gauche

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La chasse aux sorcières est une des spécialités de la gauche, et pour mieux le cacher à l’opinion publique elle a fait croire que la pire des chasses aux sorcières du 20ème siècle était le maccarthysme (alors qu’il n’en est rien). La seule chasse aux sorcières du 20ème siècle, et du 21ème siècle, c’est celle menée tambour battant par la gauche, au nom d’un idéal de pureté et d’hygiène qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Voici quelques exemples français récents.

Le mot « maccarthysme » étant à tort synonyme de chasse aux sorcières dans l’opinion publique, nous n’avons aucun scrupule à l’employer pour dénoncer les méfaits de la gauche. Nous allons donner un certain nombre d’exemples français récents, qui démontrent à merveille que la gauche coupe les têtes qui lui déplaisent, comme son maître à penser Robespierre. Mais cette fois, elle ne coupe plus physiquement les têtes, elle se contente de tuer la réputation de ses victimes de droite, ce qui suffit généralement à leur couper vivres et influence. La peine de mort sociale succède à la peine de mort physique, mais cela reste la peine de mort.

Une bonne chasse aux sorcières est menée conjointement par les médias, les politiques, les prétendus intellectuels et si possible les universitaires. Ainsi, la victime de droite se retrouve accablée, enfermée dans un mélange d’insultes et de mépris, de calomnies et de diffamations, le plus souvent infondées, mais l’effet reste dévastateur et souvent immédiat. En effet le temps moderne est le temps médiatique, non plus celui de la justice (qui est de plus aux mains de la gauche, cf le Mur des cons). Et démontrer son innocence prend souvent jusqu’à une dizaine d’années, et beaucoup d’argent pour se défendre, comme dans plusieurs cas traités ici. Souvent, l’innocence ne peut jamais être démontrée, tant le fait d’être traité de raciste ou de fasciste par exemple ne peut que laisser des traces.

Il est intéressant de noter à cet égard que la gauche est la principale élève du maître Goebbels, qui expliquait qu’en calomniant, il en restait toujours quelques choses. Le maître de Goebbels, Hitler, expliquait quant à lui qu’un mensonge répété suffisamment de fois devenait une vérité. Tel est le principe de la chasse aux sorcières menée ces dernières décennies par la gauche : le maccarthysme de gauche.

On peut également regarder du côté de l’URSS pour les méthodes staliniennes d’exclusion professionnelle, sociale et économique. Les soviétiques étaient passés maîtres dans l’art de faire disparaître leurs opposants politiques, que ce soit physiquement ou par la simple rhétorique. Ils ont très bien exporté cela dans notre gauche française, à moins que ce ne soit l’inverse… Historiquement, Lénine est un élève de Robespierre, et Georges Marchais un élève de Lénine. Ainsi, ceux qui osaient critiquer le goulag avant la chute de l’URSS étaient qualifiés de « traîtres » et d’ « idiots utiles des fascistes » par les communistes. Calomniez, calomniez, il en reste toujours quelque chose.

Ainsi, à la gauche tout est permis, tout est pardonné, tout est relatif : apologie de la pédophilie, du communisme, négation du goulag, soutien au maoïsme, au trotskysme, à des terroristes d’extrême-gauche, tuer sa compagne (comme Bertrand Cantat), admirer (comme BHL) un homme qui a étranglé sa femme, se revendiquer de racistes (Luc Ferry, Paul Bert, Léon Blum), d’antisémites (Jean Jaurès, Karl Marx, etc.), de pétainistes (François Mitterrand), être condamné en justice (la liste est trop longue), etc. tout cela ne compte pas. Par contre, si un partisan de droite ose dire que Céline était un grand écrivain, ou s’il a été antisémite ou d’extrême-droite dans sa jeunesse, ou s’il a été élu sous les couleurs du FN il y a 30 ans de cela, c’est terminé pour lui. La réputation va lui coller à la peau le restant de sa vie, et les médias de gauche (pléonasme) ne manqueront jamais de rappeler à leurs lecteurs ce passé qu’ils qualifieront de « sulfureux », voire « anti-républicain », voire « fasciste ».

En conséquence, il ne sera plus invité dans les médias, il ne pourra plus travailler dans le service public (notamment l’Education nationale ou l’Université), il ne pourra pas faire de conférences publiques sans ameuter des “antifa” violents et qui chercheront par tous les moyens à faire annuler la conférence, il ne pourra pas éditer ses livres dans une grande maison d’édition, il ne pourra plus manger tranquillement au restaurant ou sortir en ville sans être harcelé par des gens de gauche ou leurs idiots utiles, etc. etc. etc. Bref il deviendra un paria, un lépreux qui n’a pas la lèpre, un sous-homme, un sous-citoyen qui ne jouit pas des mêmes droits que ses compatriotes. Et s’il a le culot de se plaindre de son sort, on dira qu’il se victimise, qu’il refuse de reconnaître ses torts et qu’il mérite donc encore plus d’être calomnié.

Ce terrorisme intellectuel fait rentrer dans le rang de gauche et d’extrême-gauche toute personne voulant avoir un minimum d’influence dans le pays, c’est-à-dire pouvoir continuer à passer dans les médias, faire partie d’un des deux regroupements principaux de politiques (UMP et PS), éditer dans une grande maison d’édition, etc. Chacun internalise ainsi les limites de la liberté d’expression dictées par la gauche, c’est-à-dire qu’il est interdit d’être de droite, pour faire simple. Toute tentative de remise en question d’une loi mise en place par la gauche (mariage pour tous, droit à l’avortement, abolition de la peine de mort etc.) est jugée réactionnaire, raciste, fasciste ou pire. Comme si tout le monde avant ces lois étaient réactionnaire, raciste, fasciste ou pire. Cliquet après cliquet, la chasse aux sorcières devient totale et permanente, à tel point que la gauche elle-même commence à se chasser entre elle : Caroline Fourest est “islamophobe”, Aymeric Caron est “con” selon Caroline Fourest, Robert Ménard est un “traître” selon Edwy Plenel, Alain Finkielkraut est un “réactionnaire”, etc.

Cela amène donc naturellement de nombreuses personnalités à se dire de gauche alors qu’elles ne le sont pas, uniquement pour pouvoir continuer à exercer un minimum d’influence sur la société, et ne pas subir le maccarthysme de gauche.

Christian Vanneste : accusé d’homophobie, viré de son parti, relaxé au bout d’années de procédures. (1)

Jean-Marie le Pen : accusé et condamné pour antisémitisme, et racisme, traité comme un sous-homme malgré des millions d’électeurs, viré de son parti comme un malpropre après 40 ans de bons et loyaux services et des propos visionnaires sur l’immigration notamment.

Fabrice le Quintrec : viré sur-le-champ de France Inter pour avoir mentionné 6 secondes la revue “Présent” dans une revue de presse du matin dans laquelle il citait constamment les revues de gauche et d’extrême-gauche.

Jean Staune : qualifié de “créationniste” parce qu’il met scientifiquement en doute la théorie de l’évolution, par ses livres et ceux qu’il préface et édite.

Pierre Bernard : calomnié pendant des années pour avoir interdit les allocations familliales à des familles étrangères de Montfermeil. (2)

Charles Millon : ancien ministre de la Défense, exclu de la politique pour avoir fait alliance avec le FN lors d’élections régionales.

Sylvain Gouggenheim : intellectuel calomnié et diffamé pour avoir écrit un livre démontrant que la culture grecque s’est transmise par les chrétiens et non par les musulmans.

Guillaume Faye : intellectuel condamné lourdement en justice pour avoir anticipé et expliqué la colonisation de la France sous la bannière de l’islam.

Jean Robin : intellectuel exclu des médias pour défendre la liberté d’expression, donc aussi celle de la droite. Il lui est particulièrement reproché par la gauche d’avoir donné la parole à Oskar Freysinger, député suisse de droite.

Renaud Camus : intellectuel exclu pour avoir écrit qu’une émission de service public n’avait pas à prendre en otage l’antenne par une communauté, quelle qu’elle soit, et pour soutenir le FN et les identitaires depuis.

Jean Roucas : humoriste exclu pour avoir soutenu le FN.

Maurice G. Dantec : romancier ayant subi une cabale pour avoir échangé des mails avec le Bloc identitaires et avoir parlé de “bêtes sauvages” pour qualifier ce que d’autres ont qualifié de “sauvageons”

Jean-Louis Caccomo : universitaire libéral interné psychiatriquement de force par le directeur de son université sans raison

Philippe Isnard : professeur exclu pour avoir présenté le pour et le contre du droit à l’avortement

Yves-Marie Laulan : intellectuel lourdement condamné pour avoir critiqué les Roms, mais relaxé de nombreuses années plus tard par la cour de Cassation

Fabrice Robert : militant politique identitaire à qui le système ne pardonne pas d’avoir été révisionniste dans sa jeunesse

Yvan Blot : homme politique ayant le défaut d’avoir été élu sous les couleurs du FN dans les années 80, donc un fasciste à vie.

Jean-Yves le Gallou : idem.

Philippe Némo : intellectuel libéral-conservateur, viré de France Culture à l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir.

Ceux qui ne figurent pas dans cette liste parce qu’ils sont de gauche :

Eric Zemmour : il subit certes des attaques régulièrement, y compris un procès en racisme qui a fait du bruit, mais comme il est l’un des Français les plus médiatiques on ne va pas pleurer sur son sort, il n’est en rien victime d’une cabbale.

Robert Ménard : idem.

 

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(1) http://yagg.com/2015/05/06/christian-vanneste-le-retour/

(2) http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1996/02/23/le-racisme-du-maire-de-montfermeil-face-au-juge-pierre-bernard-et-quinze-de-ses-conseillers-comparai_162042

 

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Un commentaire

  1. Posté par colibri le

    Donnez le pouvoir à la gauche elle en fera une encyclopédie de stupidités qu’elle sera seule à comprendre
    Ce sont des nantis de tout qui espèrent museler le peuple afin de le maintenir sous sa dépendance
    Car en voir d’autres pouvoir aussi jouir de leur salaire ,il n’y a rien de tel pour rendre malades de jalousie les bobos gauchistes

Et vous, qu'en pensez vous ?

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