Université Saint-Denis : Tapis de prière, menaces de mort, vente de halal, l’Etat laisse faire

Système «clanique», malversations financières, tapis de prières, menaces de mort contre le directeur… Un rapport, que le Figaro s’est procuré, dénonce d’importants dysfonctionnements au sein de l’IUT de Saint-Denis.

 PHOe735b9e0-b1f6-11e4-ae3b-f9ea6a7547e7-805x453

C’est un rapport accablant, qui décrit un système quasi mafieux au département «techniques de commercialisation» de l’IUT de Saint-Denis. Sur fond de montée du communautarisme et de menaces de mort à l’encontre du directeur de cet institut.

Rédigé par l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale, à la suite d’une inspection, ce rapport de 26 pages, que le Figaro s’est procuré, confirme les éléments relayés par la presse en mai dernier.

En ligne de mire, Rachid Zouhhad, directeur du département en question depuis juin 2012, dont le comportement est qualifié de «clanique». Du côté des victimes, Samuel Mayol, directeur de l’institut, victime de menaces de mort à caractère islamique, agressé physiquement en mai dernier. C’est à la suite de cet épisode que la secrétaire d’état à l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a saisi l’Inspection générale d’une enquête administrative

Le rapport sera remis prochainement à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem. Avant cela, l’université Paris XIII, dont dépend l’IUT, devra apporter sa réponse. Son président Jean-Loup Salzmann préside la conférence des présidents d’université (CPU). Dans le détail, le rapport pointe plusieurs dysfonctionnements:

-Un système «clanique». C’est à un véritable «ménage» auquel a procédé Rachid Zouhhad, le directeur du département TC, dès novembre 2012.

«Un an après la prise de fonction de M. Zouhhad (…), plus aucune femme n’exerçait de fonction de directeurs des études (…) Elles avaient toutes été remplacées par des hommes, appartenant par ailleurs à la même organisation syndicale que M. Zouhhad (Supautonome, NDLR) et dont certains travaillaient déjà avec lui depuis dix ans», constate la mission d’inspection.

Des malversations financières. A peine croyable… Les informations concernant la gestion du département font état du recrutement de «23 vacataires, dont certains n’avaient ni les titres, ni les compétences pour assurer des enseignements à ce niveau» et d’«enseignants permanents en sous-service», d’«heures prévues en «trop»» ou encore «non faites et non rattrapées». «Un rapide calcule montre que rapportées en euros, cette somme représente un volume de 196.000 euros», conclut le rapport «sans qu’il soit question de «détournement de fonds» au sens strict du terme».

-Une trentaine de tapis de prière dans un placard de l’association étudiante «l’Ouverture». L’association étudiante «l’Ouverture», qui dispose d’élus au conseil d’administration de Paris XIII, bénéficie d’un local au sein de l’IUT et du droit de vendre des sandwichs «hallal» dans le hall. Face aux demandes d’autres associations, le directeur de l’IUT décide de partager cette salle et demande une restitution des clés. Refus de l’association qui est alors convoquée. Convocation qui n’aura pas lieu pour cause d’alerte à la bombe. A cette occasion, le service de sécurité de l’université et les forces de police découvrent «dans un placard une trentaine de tapis de prière». La salle est fermée. La vente de sandwichs «hallal» interdite.

-Des menaces de mort contre le directeur de l’IUT. Entre janvier et mai 2014, Samuel Mayol découvre ses pneus dégonflés ou crevés et fait l’objet, «menaces de mort», sous forme de lettres «à quinze reprises, dont certaines écrites en langue arabe. Il est agressé physiquement le 21 mai dans le 9e arrondissement parisien.

Le rapport ajoute qu’à la mi-décembre, Samuel Mayol a reçu de nouvelle menaces, sous la forme de deux livres rédigés en arabe, ornés d’une tête de mort et envoyés à son adresse personnelle.

-La présidence et les services centraux de l’université Paris XIII pointés. La mission relève que «les dysfonctionnements n’ont pas fait l’objet d’un suivi approprié tant de la part de la présidence de l’université que des services centraux».

Source Via La Gauche m’a tuer.fr

7 commentaires

  1. Posté par Cenator le

    Espérons que Zouhhad et ses comparses seront sanctionnés (licenciement + sanctions pénales), et pas l’auteur de la fuite. Ces faits sont intolérables, et certainement pas isolés.

  2. Posté par YNIESTA le

    L´islam avance á grand pas avec la bénédiction des élus. L´islam revendique toujours plus de droits et nos élites se “couchent” tout cela á des fins électoralistes. Ils ne pensent qu à court terme, ne voulant pas voir´ce qui adviendra de la France dans un prochain avenir. La France doit rester la France est cela n´est pas négociable.

  3. Posté par Bernadette Mora le

    J’ai travaillé dans une université jusqu’en 1998. A l’époque on ne parlait pas encore des ingérences de ces gens-là dans l’organisation du personnel, la vie étudiante, etc. Je ne pense pas qu’on en soit au point de cet IUT, j’espère. Mais sur le mur extérieur de la Fac de Lettres un grand “Allah akbar” avait été écrit en noir. Ce qui m’avait choquée et évidemment je n’étais pas la seule. Il faut absolument stopper ce genre de pressions et de violences !

  4. Posté par ange le

    Merci à nos élus de tout bords merci à nos présidents de tout bords et tout particulièrement à certains
    maires communistes et tiers-mondiste MERCI MERCI!!!!!

  5. Posté par freslon le

    votez Front National 😉

  6. Posté par Maurice le

    L’état laisse tout faire, Saint Denis est un quartier de non droit !

  7. Posté par Urze le

    incroyable inimaginable
    il faut arrêter tout cela
    je suis scandalisé

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.