Elle voulait envoyer l'armée à Marseille, elle compare désormais la vie dans certains quartiers à "la guerre en Syrie". Samia Ghali a vivement réagi ce 9 février aux tirs de kalachnikov qui ont lieu le matin-même dans la cité de la Castellane - zone très sensible du nord de la ville - sans faire de blessés et juste avant une visite du Premier ministre. Interrogé par iTélé puis BFMTV, la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône lance :On est en état de guerre, il n’y a pas d’autre terme. Moi je ne sais pas ce que ça veut dire quand on prend toute une cité en otage. (...)
Il faut voir les conditions dans lesquelles on vit ! On n’a pas l’impression qu’on est en France. On nous parle de la Syrie mais nous, la Syrie, on la vit dans les quartiers !Samia Ghali raconte que des parents l'ont appelé affolés le matin-même, voyant "des jeunes s'armer jusqu'aux dents, avec des kalachnikovs en bandoulière, prêts à tirer". Elle assure que ce n'est pas la première fois que des coups de feu sont entendus en plein jour :" Les armes de guerre dans cette cité comme dans d’autres, ce n’est pas la première fois, ce sont des armes qui fonctionnent toute la journée, il faut savoir que les jeunes s’entrainent dans le stade de la Castellane. (...) Ils sont en train de défier tout le monde, ils veulent montrer aux habitants qu’ils sont les plus forts."Selon une source citée par l'AFP, "cinq à dix individus" ont tiré en l'air sans faire de victime ce lundi matin. Des policiers ont été "rafalés" dans leur véhicule.Ces tirs interviennent alors que Manuel Valls se rend ce lundi après-midi à Marseille accompagné de Bernard Cazeneuve et Najat Vallaud-Belkacem. Il devait justement s'y féliciter des "excellents" résultats en matière de sécurité et notamment d'un "recul significatif de la délinquance" avec baisse de 30% des vols à main armée en deux ans, diminution des violences physiques contre les personnes de 20% et saisies records de stupéfiants et d'armes.
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C’est quand même beau le “vivre ensemble”. Merci à nos responsables mais pas coupables depuis trente ans de nous offrir un avenir aussi radieux. Que du bonheur en perspective pour nos enfants. Qui veut encore quitter le pays ?