Est-ce que l'anticonformisme et le franc-parler sont une maladie mentale ? Selon la dernière édition du DSM-IV(Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) oui.
Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP. Cette maladie est définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé.
Au risque de décevoir les incrédules, c’est EXACTEMENT ce dont j’ai été victime en tant qu’Officier dans les armées françaises. J’ai été détruit, pire qu’une peine de mort, dans le fameux Pays des Droits de l’Homme et de liberté, d’égalité et de fraternité. Cela fait bientôt 30 ans que je continue de faire valoir mes Droits, en pure perte, car fiché et blacklisté !… Ce n’est pas de la fiction et je peux témoigner.
@ Vautrin, peut-être avez-vous entendu parler de la “repressed memory therapy” qui a fait quelques ravages aux USA.
Dès lors on peut considérer, si on comprend bien l’article, que toute manifestation peut conduire à un internement; on est en pleine décadence carnavalesque.
Ca, c’est de la psychiatrie politique ! Par contre, vous ne lirez jamais que le conformisme et l’obéissance sont des maladies mentales…
Il me semble qu’Alexandre Soljénitsyne a fini au goulag pour une maladie de ce type, ça n’est pas nouveau. Par contre le retour à l’ex URSS est inédit.
@Vautrin :“et si quelque imbécile de législateur, en France, venait à prendre ces divagations au sérieux, on irait tout droit là où nous sommes déjà : au totalitarisme genre Goulag”
Justement, quand on voit comment en France sont traités ceux qui ne veulent pas être “Charlie”, on peut commencer à se faire du souci.
Bôf ! Le DSM (V, plus IV) est une kolossale ânerie des prétendus psychiatres amerloques. Je rappelle que c’est eux qui, dans les années 70 du siècle dernier, ont enlevé sans aucun débat scientifique une certaine maladie du tableau. Depuis cette maladie prolifère, et les malades sont organisés en groupes de pression. N’est-ce pas, Mme Taubira ?
Je précise, étant du métier, que dans l’ensemble, les psys Français tiennent le DSM pour une vaste rigolade (façon de parler !) destinée à ventiler des patients dans des services de prise en charge, avec des “diagnostics” dont les procédures feraient rire un cochon malade. Quant à la thérapie qui en découle plus ou moins, c’est un traitement de symptôme, pas une thérapie de la maladie… dont les psys de l’AAP (American Association of Psychiatrists) n’ont pratiquement aucune représentation théorique. Du blabla, du flan, de l’empirisme naïf.
Mais il y a un ennui : et si quelque imbécile de législateur, en France, venait à prendre ces divagations au sérieux, on irait tout droit là où nous sommes déjà : au totalitarisme genre Goulag. On a déjà vu cela à propos des “violences psychologiques”. Triste époque !