Ci-dessus : La rade de Genève, Filippov-Stutz-Kurbanov
Il n'est pas inintéressant de lire différents compte-rendus de l'exposition qui vient de s'ouvrir au Château de Penthes, La Suisse par les Russes, regards artistiques et historiques, 1814-2014.*
Le rappel du rôle déterminant joué par le Tsar Alexandre Ier pour garantir à la Suisse sa souveraineté est le plus souvent relevé par les journalistes, bien s'en faut.
La précision selon laquelle l'exposition a été entièrement prise en charge par la Russie, est elle aussi mentionnée dans la plupart des articles publiés dans les grands quotidiens genevois, Le Temps, La Tribune de Genève et Le Courrier.
Le fait que la Confédération Helvétique n'ait apporté aucun soutien quelconque à cet événement doit sans doute avoir des raisons que la raison ne connaît pas.
Cependant, les conclusions -citées ci-dessous- des articles de nos trois grands quotidiens, donnent quelques pistes sur la perception bien peu neutre de cette non entrée en matière de la Suisse dans le cadre d'une manifestation culturelle qui, pourtant, la met à l'honneur.
L’exposition (...) ne prend guère le risque de l’histoire récente. Célébrer des relations diplomatiques incite sans doute à l’être soi-même. (Le Temps)
Une opération qui redore l’image de ce pays, malmenée par l’actualité internationale.
(La Tribune de Genève)
Le parcours se conclut sur les exilés de l’après-Révolution (...). Pour les exilés de Vladimir Poutine, par contre, il faudra attendre le tricentenaire.
(Le Courrier)
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