PADOUE – Maintenant dans les écoles italiennes il y a de plus en plus d’enfants étrangers. Selon les dernières données prévisionnelles du Ministère de l’Education Nationale , on parle de 740 000 nouveaux étrangers inscrits dans les écoles italiennes pour la nouvelle année scolaire.
Mais dans l’école maternelle le « Trèfle à quatre feuilles » d’Arcella, quartier de Padoue, on a atteint un vrai record : sur un total de 66 garçons une fillette est seulement italienne !
Un choix contesté par la mère de la fillette qui n’a pas hésité à dénoncer la disproportion et à critiquer le choix éducatif, la didactique de l’institut. Selon Le Matin de Padoue, Eleonora Baccaro a écrit au maire Massimo Bitonci pour obtenir une réponse précise :
« sa protestation n’est pas liée à des motifs raciaux mais à la préoccupation que sa fille ne puisse être dirigée vers la culture chrétienne. Une préoccupation partagée par tous les enseignants qui déplorent l’absence de médiateurs linguistiques et culturels et dénoncent les difficultés des rapports avec des parents qui ne parlent pas non plus l’italien. »
Pour cette mère, la protestation, « n’a pas pour base le racisme ou l’intolérance vis-à-vis de ceux qui arrivent de loin. »
« La préoccupation est de nature culturelle et pédagogique. Pour la maman il s’agit d’une « intégration inversée », avec sa fillette contrainte, d’une façon ou d’une autre, à s’adapter aux autres cultures et à renoncer, par exemple, aux récits typiques de la période de Noël. »
L’immigration pose des problèmes pour les populations locales. Il faut mettre un frein à l’immigration en apportant une aide dans les pays d’origine des migrants. Une certaine diversité est positive dans la société, lorsqu’elle devient importante est trop importante elle génère de l’intolérance. Les pays du sud de l’Europe doivent gérer ces situations sans l’assistance de l’UE, malgré que l’on soit en présence d’un problème qui concerne l’ensemble des pays de l’union. Il faut également se poser la question de savoir si la population est d’accord de payer une contribution à l’éducation d’étranger. Dans le cas particulier de l’Italie très endettée ne peut se permettre ces dépenses budgétaires.
Fêtes de la multiculture dans quelques jours à Genève, avec une parade! Et combien de suisses vont y participer? En tout cas pas moi, moi je les ai au pied de mon immeuble!
Parce que vous pensez que c’est mieux en Suisse?