C’était le 6 mai dernier, à l’issue de la messe du pape à Sainte-Marthe. François avait invité don Michele de Paolis, un prêtre salésien de 93 ans. Qui eut l’honneur de dire l’évangile du jour.
Donc, après la messe, le pape s’est profondément incliné devant Michele de Paolis, et lui a baisé les mains. Il va de soi qu’on ne peut qu’être très ému de voir le souverain pontife faire preuve une fois de plus de son extrême et très sainte humilité, et se demander qui est donc le très saint prêtre devant lequel le très saint pape s’incline ainsi au point de lui baiser la main.
Eh bien, pour faire court, il s’agit d’un militant LGBT, qui milite aussi, bien entendu, pour le mariage des prêtres, le sacerdoce des femmes, etc.
Sur sa page Facebook, il se présente ainsi :
« Je me sens laïc, humble croyant, toujours en recherche, prêtre pour un service disponible, désintéressé, gratuit dans la communauté chrétienne et dans la société, aux côtés des derniers. Anticlérical, c’est-à-dire n'appartenant pas à une caste, à une catégorie ; pas un fonctionnaire de la religion. Cherchant à donner de la paix et de la joie aux personnes qui se trouvent vivre dans les situations les plus dramatiques : non croyants, séparés, divorcés, tombés dans l'avortement, homosexuels, désespérés, la multitude des exclus. Cherchant la lumière de l'Evangile sur les thèmes discutés dans l'Eglise, comme le célibat des prêtres, le sacerdoce des femmes, la pédophilie, la maladie et la fin de vie. »
Dans les années 70, le P. Michele de Paolis était le responsable des salésiens en Amérique centrale : en pleine période de l’essor de la théologie de la libération. En 1978 il revient en Italie. Il fonde à Foggia un foyer pour marginaux, délinquants, drogués, etc., qui devient une coopérative : la "Communauté sur la route d'Emmaüs":
« Emmaüs est né en 1978 dans la splendide saison post-conciliaire, comme une expérience significative de l’Eglise dans l’esprit de Don Bosco à la paroisse du Sacré-Cœur, dans un quartier défavorisé de la périphérie de Foggia. »
En 2010 il a fondé, avec un autre prêtre et avec un athée, Gabriele Scalfarotto, président régional d’Avis et père d’Ivan Scalfarotto, vice-président du parti démocrate et aujourd’hui secrétaire d’Etat, le groupe de Foggia de l’AGEDO, l’association des parents d’homosexuels, groupe qui est devenu le plus actif et le plus important de ce lobby LGBT en Italie.
Gabriele Scalfarotto s’est suicidé en octobre 2013. Le P. Michele de Paolis a alors déclaré : « Je n’aurais aucun scrupule à célébrer ses funérailles à l’église ». Mais il semble qu’il ne l’ait pas fait : les photos montrent un hommage dans une salle des fêtes.
Et vous, qu'en pensez vous ?