Salah Bouabdallah, qui devait être jugé pour apologie du terrorisme, avait disparu depuis le 21 décembre dernier. Son fils de 27 ans s’est rendu ce dimanche et a avoué l’avoir tué et enterré dans le jardin du domicile familial.

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Salah Bouabdallah, membre du parti islamiste tunisien Ennahdha, organisait des conférences sur la psychologie et l’islam. Selon nos informations, le psychologue avait aussi été placé en garde à vue, l’été dernier, pour évasion fiscale et blanchiment. L’État avait aussi ordonné en novembre 2023 le gel des fonds et ressources des associations CCEF et Agir pour l’avenir. Le CCEF, dont les locaux avaient mystérieusement brûlé à Nîmes en 2021. Cette association, soupçonnée d’être en réalité une école coranique, avait été fermée en 2023. Par ailleurs, l’homme devait être jugé pour apologie du terrorisme en janvier dans le cadre de propos tenus après le 7 Octobre. Son entourage se plaignait d’une cabale de l’État.

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Ce dimanche, en début d’après-midi, son fils I. se présente finalement au commissariat de Nîmes pour avouer le meurtre de son père à mains nues après une dispute dimanche dernier. Muni d’une pelle et d’une pioche, il a ensuite enterré le corps de son père sous une bâche dans le jardin du domicile familial, tout habillé. Selon le parquet de Nîmes, une autopsie a permis de confirmer que la victime avait bien succombé à des coups et blessures. Le suspect, un jeune développeur Web « inconnu des services de police », selon la procureure, est toujours en garde à vue. « Il évoque un homicide involontaire », précise le parquet.

Le Point / Actu17

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