Pour la deuxième fois, les Vaudois refusent d’élargir les droits politiques des étrangers au niveau cantonal. Pour la droite, le recours à la naturalisation reste le seul chemin qui vaille
Une deuxième fois, depuis le vote du 4 septembre 2011, et à la suite du refus récent de faciliter le droit de vote des étrangers au niveau communal, les Vaudois ont répété dimanche que les étrangers voulant participer à la vie civique cantonale doivent se naturaliser. Le temps passé sur le sol vaudois n’apporte aucune dérogation. Le refus de l’initiative est massif, 63.6%.
Sylvain Freymond, président de l’UDC Vaud s’en félicite. L’opposition état portée par son parti, le PLR et la Ligue vaudoise. «Clairement les Vaudois sont attachés à notre système de naturalisation actuel. Ce que nous disent aujourd’hui les Vaudois par le rejet de cette initiative c’est que le droit de vote n’est pas un outil d’intégration. Pour avoir le droit de vote, il faut être prêt à assumer les devoirs qui vont avec, je pense notamment au service militaire. Les gens sont attachés à cet équilibre entre devoir et droit», signale-t-il.
Extrait de: Source et auteur

Et vous, qu'en pensez vous ?