Spécialiste du djihadisme, Gilles Kepel pose un regard sans concessions sur les dérives d'une partie du spectre politique depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Il s'inquiète des effets de l'idéologie islamiste, entre autres dans le milieu scolaire et universitaire. Interview.
Paris, 13 novembre 2025, des policiers à proximité du Bataclan. Médaillon: Gilles Kepel Image: EPA
Spécialiste du djihadisme, Gilles Kepel pose un regard sans concessions sur les dérives d'une partie du spectre politique depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Il s'inquiète des effets de l'idéologie islamiste, entre autres dans le milieu scolaire et universitaire. Interview.
Dans quel état mental est la société quand surviennent les attentats de Paris et Saint-Denis, le soir du 13 novembre 2015?
Gilles Kepel: A l’époque, on est dans une situation de très grande anxiété, parce que les institutions qui vont gérer la riposte au terrorisme djihadiste n’ont pas encore été créées. Le Parquet national anti-terroriste, qui verra le jour en 2019 sous la conduite du magistrat Jean-François Ricard, est encore dans les limbes.
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