Philippe de Villiers, hier sur CNews, a déclaré que dans les dix prochaines années il y aurait en France une nouvel édit de Nantes, version islam. C’est-à-dire un édit de tolérance. On octroierait aux musulmans des « places de sûreté » analogues à celles données aux protestants en 1598 par cet édit, révoqué en 1685, ce serait tous les quartiers et les lieux de non-droit où ils sont majoritaires et font régner leur loi, l’État français étant hors jeu. On les leur abandonnerait (à partir de 49’30).

Et peu après cet octroi les musulmans uniraient toutes les places fortes pour en faire un califat.

Moi je veux bien. Philippe de Villiers est suffisamment crédible et cultivé pour être écouté et pour qu’on réfléchisse à ce qu’il dit.

D’abord, des places de sûreté pour quoi faire ? Pour pratiquer la polygamie ? Mais ils la pratiquent déjà, officiellement, bien que ce soit tout à fait contradictoire avec nos lois, avec les valeurs républicaines.

Mais je n’y crois pas. Nous ne leur octroierons pas des places de sûreté. Pourquoi ? Parce que tout simplement on a déjà tout donné aux musulmans. Nous sommes déjà au-delà. Le jour d’après. Tout leur est permis. Je suis plus pessimiste que Philippe de Villiers. Je veux bien qu’on me démontre que j’ai tort.

L’autonomie, les musulmans l’ont déjà dans les faits, et plus encore. Avec le délit d’islamophobie, on n’a déjà pas le droit de les critiquer, de dire qu’ils sont tout-puissants. Sinon, on est tout de suite traité de raciste, et condamné.

La police ne va plus dans les quartiers, et a l’ordre de fermer les yeux sur les délits commis par les musulmans, par exemple le refus d’obtempérer, les rodéos. On relâche les voleurs, les violeurs.

Dans les prisons, les téléphones portables finissent par être autorisés, ce qui permet aux délinquants de poursuivre leurs petites affaires illégales.

Quand un policier tire pour se défendre, en légitime défense, il a les pires ennuis comme dans l’affaire Nahel.

La justice est pour eux et ne les condamne qu’à des peines très légères, contrairement aux Français qui eux, ont le maximum.

On a déjà probablement des tribunaux de la charia plus ou moins clandestins en France, comme officiellement en Angleterre.

L’Éducation nationale, qui est devenue une œuvre de déconstruction, a capitulé. Le rapport Obin de 2004 qui retrace combien les musulmans résistent à l’enseignement et à la laïcité, a été enterré. Pas question de parler de théorie de l’évolution, de contempler des tableaux représentant la nudité. Certains étudiants musulmans refusent d’étudier les cathédrales, de se servir de certains signes mathématiques ressemblant selon eux à une croix, la Shoah est niée, les filles refusent d’apprendre à nager. En biologie, la reproduction n’est plus enseignée.

Les enseignants s’autocensurent et pire, ont parfois une connivence avec les élèves. Parfois ils enseignent avec le coran sur la table, pour vérifier à chaque instant que ce qu’ils disent est conforme au Coran.

Ces quartiers reçoivent des flots d’argent pour soi-disant mieux intégrer les habitants mais cela ne marche pas. Où va l’argent ?…

On ne fait rien pour lutter contre le trafic de drogue. Une manne pour les musulmans. Soyons sérieux. Si on voulait vraiment, on pourrait. Rien n’est impossible à un responsable déterminé.

Les musulmans ont infiltré tous les rouages de la société. Ils sont partout. Ne manque plus qu’un Premier ministre musulman. Comme en Angleterre.

Pourquoi les musulmans demanderaient-ils des places de sûreté ? Ce serait reculer pour mieux sauter. Le fruit tombera pour eux en temps utile, c’est-à-dire quand les musulmans auront assez d’élus, et ils en ont déjà un certain nombre, et assez de partis qui les soutiennent, assez de collabos, comme LFI. Et alors ils prendront le pouvoir. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Pourquoi prendrions-nous les devants pour le leur proposer ? D‘une part, nous sommes trop paresseux, trop fatalistes, trop trouillards, trop mous pour cela. Nous ne savons tout simplement pas gérer ce problème. Alors nous ne le gérons pas. D’autre part, nos dirigeants auraient-ils une telle duplicité, qui les pousserait à vendre la France à la découpe ? Ils sont trop stupides pour cela.

Pourquoi risquer de fâcher le citoyen français de base, et lui donner envie de résister, en demandant un édit de tolérance alors que l’islam est soutenu par des gens comme Rachid Méluche, Ali Juppé et tous les autres. Jusqu’à Marine Le Pen qui a dit que l’islam était compatible avec la République (à qui se fier ?) Quant au présidentiable Raphaël Gucksmann, il a déclaré : «  Le projet de l’extrême droite est politiquement plus dangereux que celui des jihadistes, car il n’y aura jamais de califat en France ».

Pourquoi nos gouvernants proposeraient-ils à l’islam un édit de tolérance ? C’est inutile. Ils ont déjà les clés du pouvoir.

On a désarmé les Français, leur piquant leurs armes pour être sûrs qu’ils ne se défendent pas.

La France laisse faire et l’islam avance comme sur du velours. On lui déroule le tapis. Sans parler des ignominies telles que le laisser-faire pour l’attentat du Bataclan, une cascade de renoncements odieux et anti-français…

Pourquoi les musulmans demanderaient-ils un édit de tolérance ? Tout baigne pour eux. J’étais tout à l’heure dans un supermarché, où deux grosses femmes voilées avec surabondance pavoisaient leur drapeau islamique au beau milieu, empêchant les gens d’avancer, et personne ne protestait. Elles le faisaient exprès, probablement.

Les musulmans ne demanderont rien car ils ont déjà tout. Il leur suffit d’attendre un peu. La France tombera comme un fruit mûr, à l’heure dite. Et là on aura la charia dans toute la France.

Mais il n’est pas sûr qu’on n’aura pas de (bonnes) surprises… rira bien qui rira le dernier. Les patriotes se lèveront et on verra ce qu’on verra…

Sophie Durand

Extrait de: Source et auteur

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