Vingt-six jours après avoir été nommé – un record sous la Ve République – Sébastien Lecornu a nommé une première partie de son gouvernement. Sans surprise, Bruno Retailleau est reconduit à l’Intérieur, comme Gérald Darmanin à la Justice, Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères Élisabeth Borne à l’Éducation nationale et Manuel Valls aux Outre-Mer.
Le secrétaire général de l’Élysée, Emmanuel Moulin, a également confirmé que Rachida Dati se maintenait à la Culture, à l’instar d’Annie Genevard à l’Agriculture, de Catherine Vautrin à la Santé au Travail et aux Solidarités et aux Familles, d’Agnès Pannier-Runacher à la Transition écologique et d’Amélie de Montchalin au Comptes publics. Philippe Tabarot, ministre des Transports, conserver lui aussi son poste.
Parmi les surprises, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, Roland Lescure, est nommé ministre de l’Économie à la place d’Eric Lombard. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie de 2017 à 2024, devient ministre des Armées et des anciens combattants. Il prend le relais de Sébastien Lecornu à Brienne. Éric Woerth fait également son retour au gouvernement. L’ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy succède à François Rebsamen à la Cohésion des Territoires et de la Décentralisation.
Aurore Bergé, ministre déléguée entre les Femmes et les Hommes, devient porte-parole du gouvernement en remplacement de Sophie Primas. D’autres noms étaient inattendus, comme Naïma Moutchou à la Fonction publique, Marina Ferrari aux Sports ou encore Mathieu Lefèvre, ministre des relations avec le Parlement.
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Encore en phase d’élaboration depuis un mois et déjà kafkaïen. Une chatte n’y retrouverait pas ses petits.