En une année, plus de 1700 personnes ont été écartées des métiers de l’enfance en raison de leurs antécédents judiciaires. 80% d’entre eux travaillaient dans la protection de l’enfance

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À partir de ce mercredi 1er octobre, tous les employés et bénévoles travaillant dans la petite enfance doivent fournir une “attestation d’honorabilité”. Elle garantit qu’ils n’ont pas de condamnation à leur casier judiciaire les empêchant d’intervenir auprès de mineurs. Expérimenté depuis un an dans plusieurs départements, le système a permis d’écarter 1700 profils. Les chiffres sont “glaçants”, selon Sarah El-Haïry, la Haute-Commissaire à l’Enfance.

Les personnels de ces milieux professionnels doivent désormais remettre à leur employeur lors de leur embauche puis à intervalles réguliers une “attestation d’honorabilité” générée par une plateforme internet qui garantit qu’ils n’ont pas de condamnation à leur casier judiciaire ou sur le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijaisv) les empêchant d’intervenir auprès de mineurs.

Le système était expérimenté depuis septembre 2024 dans six départements, puis depuis mars dans 23 autres : 342.000 attestations ont été délivrées, à 65% dans la petite enfance, a indiqué la Direction générale des Affaires sociales (DGCS). Mais l’attestation a été refusée pour 1.733 demandeurs : 80% d’entre eux travaillaient dans la protection de l’enfance.  […]

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